Dimanche, le 07 juin 2009 – Amazing grace
« Cette grâce m'a été accordée... d'annoncer les richesses incompréhensibles de Christ. » Ephésiens 3.8
Quand John eut onze ans son père, un matelot-chef dans la Marine Britannique, commença à le préparer à prendre la relève, mais John détestait toute forme de
discipline. Engagé plus tard dans la marine, il fut bientôt arrêté pour désertion, dégradé et condamné à être fouetté en public, ce qui ne l'empêcha pas de se moquer de toute autorité et surtout
de tout officier ou matelot chrétien à bord de son navire.
Une nuit il se réveilla dans sa cabine, déjà à moitié envahie d'eau : le flanc du navire venait d'être éventré. Ce genre de désastre ne laisse d'habitude que peu de temps pour échapper au
naufrage. Mais heureusement une cargaison apte à flotter facilement maintint le navire à flot un certain temps. Près de lui un marin s'écria : « Nous sommes foutus » et John vit soudain sa vie
défiler en un éclair sous ses yeux. Il se repentit de son passé et donna son coeur à Christ au cours d'une brève prière qu'il aurait pu facilement oublier le lendemain, vu que le navire,
miraculeusement, ne sombra pas cette nuit-là ! John ne l'oublia pas et bien des années plus tard, la marine derrière lui, il devint pasteur et se mit à composer des cantiques. Paul a écrit :
« En Lui nous avons... le pardon des péchés selon la richesse de Sa grâce » (Ephésiens 1.7). John Newton aurait été
d'accord avec Paul pour s'écrier lui aussi : « Cette grâce m'a été offerte d'annoncer les richesses incompréhensibles de Christ »
Pour la petite histoire, sachez que John Newton écrivit, pour symboliser sa conversion, l'un des hymnes les plus célèbres du monde : « Amazing Grace », que vous avez probablement chanté vous
aussi puisqu'ila été adapté dans beaucoup de langues : « La grâce du ciel est descendue/pour me sauver de l'enfer/J'étais perdu, je suis retrouvé/Aveugle et je vois clair... /De tous les dangers
de la vie/la grâce est mon abri/C'est cette même grâce qui m'amènera/ aux portes du paradis. » (NdT : adaptation française d'origine louisianaise).
La grâce qui nous a sauvés est « incompréhensible ». Nous ne la comprendrons jamais vraiment.
Voilà pourquoi les derniers vers du cantique sont : « Quand j'aurais chanté dix mille ans/dans Sa chorale des anges/je n'aurais fait que commencer/à chanter Ses louanges ! »
Bob Gass