8 mai 2010
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Samedi, le 08 mai 2010 – Quelles erreurs commettez-vous ? (3)
« Les paroles des sages... méritent d'être écoutées... » Ecclésiaste 9.17
On peut lire, sur une affiche suspendue au mur d'un bureau où s'affairent plusieurs commerciaux très occupés : « Aimez-vous voyager ? Voulez-vous vous faire de nouveaux amis ? Souhaitez-vous la
liberté d'un avenir nouveau ? Tout cela est à la portée de votre main ! Il vous suffit de faire une seule erreur de plus ! »
La peur de commettre des erreurs nous empêche souvent d'atteindre le meilleur de notre potentiel, de rechercher les conseils judicieux de nos pairs ou d'exprimer notre honnête opinion, de peur
d'être critiqués, vilipendés ou rejetés. Pour connaître le succès vous devez accepter que ceux qui vous entourent expriment leur sincère opinion. Si personne n'ose vous dévoiler quoi que ce soit,
vous allez au devant du désastre.
Dans son livre C'est votre bateau, Michael Abrashoff écrit : « Dès la minute où j'appris la nouvelle [le naufrage tragique d'un bateau de pêche japonais au large d'Honolulu détruit par le
sous-marin américain Greenville], je pensai que, comme c'est souvent le cas dans de tels accidents, quelqu'un avait dû voir l'imminence du danger sans oser exprimer tout haut son
appréhension.
Plus tard, alors que l'investigation battait son plein, je lus dans le New York Times, que l'équipage respectait trop son commandant pour élever la moindre objection à ses ordres. Si le respect
exige ce genre d'aveuglement, je ne veux plus entendre parler de respect.
Mieux vaut avoir autour de soi des gens qui n'auront pas peur de vous taper sur l'épaule pour vous demander : « Etes-vous sûr de ne pas vous tromper ? » ou vous dire : « Mieux vaut ralentir, les
risques sont trop grands ! » ou « Ce risque vaut-il de sacrifier la vie de quelqu'un ? » L'histoire est pleine d'incidents similaires, au cours desquels des capitaines de vaisseaux ou des
directeurs d'entreprise s'entourèrent d'un tel climat d'intimidation dans leur sphère d'influence qu'aucune objection n'était possible, objections qui auraient pu empêcher maints désastres.
Même si la grande expérience d'un commandant force l'admiration de tous, ce dernier doit encourager une ambiance autour de lui permettant aux doutes de s'exprimer afin de permettre une meilleure
compréhension des circonstances.
Bob Gass
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7 mai 2010
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Vendredi, le 07 mai 2010 – Quelles erreurs commettez-vous ? (2)
« Les paroles des sages... méritent d'être écoutées... » Ecclésiaste 9.17
N'ayez pas peur de vous demander : « Que dois-je apprendre encore ? Quelle information ai-je manquée ? » Certaines personnes n'attendent, de la vie, que des déceptions. Par pessimisme, elles
refusent de chercher un aspect bénéfique dans les circonstances de leur vie. D'autres, au contraire, ont tendance à voir la vie en rose. Ces manières de voir sont toutes les deux fausses et
risquent de vous faire souffrir.
Elisabeth Elliot fait remarquer : « Toutes les généralisations sont pernicieuses, et pourtant nous sommes adeptes des généralisations à outrance ! Nous créons des images dangereuses que nous ne
pouvons ensuite modifier. Nous rejetons ou acceptons des gens, des produits, des programmes et des éléments de propagande simplement en fonction de l'étiquette qui y est attachée. Si nous avons
un peu de connaissance sur un certain sujet, nous faisons comme si nous en connaissions tous les détails et aspects. »
Soyez plus prudent : il est trop facile de prendre une décision en fonction de ce que vous connaissez, sans songer que vous ignorez beaucoup de choses sur le sujet. Il est facile de choisir une
direction basée sur ce que vous voyez, en ignorant tout ce que vous ne voyez pas.
Vous apprendrez davantage en vous demandant sans cesse : « Que me reste-t-il à apprendre ? Suis-je passé à côté de quelque chose de très important ? » Cessez de vous précipiter en avant et
réfléchissez : il est facile de voir ce qui est évident, mais certaines questions difficiles ont l'art d'amener à la surface des aspects que nous pourrions ne pas remarquer. Et si vous évitez de
vous poser ces questions, vous donnerez l'impression que tout ce que vous entreprenez est parfait et géré de manière adéquate, et qu'aucun problème ne surgira dans sa réalisation.
Mais vous apprendrez, parfois douloureusement, que la réalité est tout autre. Deux erreurs vous feront faire fausse route :
1- Un excès d'analyse qui vous empêchera d'aller de l'avant car il paralysera vos efforts et vous rendra peureux,
2- Un manque d'analyse qui vous poussera à aller de l'avant sans bénéficier de la connaissance adéquate et de la sagesse pour l'utiliser à bon escient.
Bob Gass
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6 mai 2010
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Jeudi, le 06 mai 2010 – Quelles erreurs commettez-vous ? (1)
« Les paroles des sages... méritent d'être écoutées... » Ecclésiaste 9.17
Ne jamais vous poser cette question : « Quelles erreurs suis-je en train de commettre ? » est une grave erreur !
Un leader spirituel a écrit : « Quand je me lançais dans quelque entreprise, je réfléchissais rarement aux possibilités d'échec. J'estimais, à tort, que si j'adoptais la « bonne méthode », je ne
pourrais commettre d'erreurs. Je refusais ainsi d'admettre mes erreurs, à la fois celles qui m'affectaient et celles qui affectaient les autres. Ce faisant, je ne pouvais tirer aucune leçon de
ces erreurs. Si je voulais m'améliorer, il me fallait cesser de commettre l'erreur élémentaire qui consistait à ne jamais me poser cette question : quelles erreurs suis-je en train de commettre ?
»
Le plus grave n'est pas le nombre de vos erreurs, mais la répétition des mêmes erreurs. Si vous souhaitez en tirer un enseignement bénéfique alors commencez par :
1- Admettre vos erreurs. Pourquoi ne le faisons-nous pas plus souvent ? Parce que la vanité, l'orgueil nous en empêchent : nous avons une image à entretenir. Ou un certain manque
d'assurance : nous basons notre valeur sur notre performance aux yeux des autres. Ou encore parce que nous sommes trop têtus : nous préférons tomber dans les mêmes ornières plutôt qu'emprunter un
nouveau chemin. Un petit détail : les autres sont conscients de nos erreurs. Quand nous les confessons ils ne sont pas surpris mais plutôt soulagés. Ils n'ont plus à prétendre ne pas s'en être
rendu compte !
2- Accepter que ces erreurs sont la rançon de tout progrès. Apprenez à considérer vos échecs comme une étape normale, parfaitement saine, sur la voie de la réussite. La perfection
n'existe pas ici-bas. Y compris en vous ! Alors habituez-vous à l'imperfection.
3- Tirer les leçons de vos erreurs. Si vous cherchez coûte que coûte à éviter tout échec, vous risquez de ne jamais apprendre et vous finirez pas retomber toujours dans les mêmes
ornières. Ceux qui acceptent de tirer les leçons de leurs erreurs apprennent à ne pas les répéter.
L'écrivain William Saroyan a fait remarquer : « Nous apprenons très peu de choses de nos succès. Apprendre est une science et, en ce qui concerne la science, les erreurs précèdent toujours la
découverte de la vérité. »
Bob Gass
melody
5 mai 2010
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Mercredi, le 05 mai 2010 – Quelle est votre vision ? (4)
« Car la vision... s'accomplira pour sûr... » Habakuk 2.3
Les obstacles n'anéantiront pas votre vision, mais votre attitude le pourra !
Après une odyssée éprouvante longue de seize mois, Paul que l'âge commençait à rattraper, écrit, du fond de sa prison romaine : « Réjouissez toujours dans le Seigneur, je
vous le répète : réjouissez toujours » (Philippiens 4.4). Car Paul savait deux
choses que vous devez apprendre vous-aussi :
1- Que rien n'est terminé tant que Dieu n'a pas dit que c'est terminé ! Ni les gens ni les circonstances n'ont le dernier mot, celui-ci appartient à Dieu seul ! Il est « Celui qui est à l'origine de notre foi et Celui qui la mène à son but... » (Hébreux 12.2 TP). Aux yeux de Dieu, vous rendre n'est pas une option adéquate ! Si vous abandonnez votre mission
sans Sa permission, vous perdez Sa protection et Son soutien, ce qui est une folie pour un croyant !
2- Vous ne pouvez être défait que si vous acceptez de l'être. Et vous ne devez jamais le faire. Vous n'avez aucun contrôle sur les circonstances de la vie, mais vous pouvez contrôler vos
paroles et vos actions. Dieu contrôlera le reste. Vous n'avez aucun pouvoir sur les handicaps, les doutes et les persécutions qui s'accumuleront sur votre chemin, et vous pouvez choisir de réagir
avec désespoir, frustration et colère ou non (Lisez 2 Corinthiens 4.8-9). Vous ne
pourrez pas toujours éviter de trébucher ou même de tomber, mais vous avez le pouvoir de décider que vous ne resterez pas à terre. Si vous le faites vous couperez l'herbe sous les pieds de votre
ennemi, lui qui cherche sans cesse à saboter votre destinée.
Votre rêve vient-il de Dieu ? Si tel est le cas, refusez de vous rendre et vous le verrez « s'accomplir pour sûr ». Si aucun rêve ne mène votre vie, demandez à Dieu de vous en donner un. Si votre
rêve s'est déjà réalisé, demandez à Dieu de vous en accorder un nouveau afin de maintenir intactes votre joie et votre motivation. Votre rêve est-il trop restreint ? Demandez-Lui de vous en
donner un plus grand et laissez votre foi croître et se développer !
Bob Gass
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4 mai 2010
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Mardi, le 04 mai 2010 – Quelle est votre vision ? (3)
« Car la vision... s'accomplira pour sûr... » Habakuk 2.3
Sur le chemin qui mène à l'accomplissement de votre rêve, vous connaîtrez beaucoup d'épreuves.
Vous rencontrerez le même genre de difficultés que rencontra Joseph, difficultés qui mettront à l'épreuve :
1- Votre foi. Joseph fut obligé de garder intacte sa foi en Dieu malgré un environnement hostile et continuer à croire en un rêve dont tout le monde se moquait. Il ne bénéficiait d'aucun
groupe de soutien prêt à l'encourager et à lui remonter le moral ! Il était désespérément seul.
2- Votre patience. Son rêve mit des années à s'accomplir. Adolescent quand il reçut sa vision de Dieu, il dut attendre l'âge mûr avant de vivre la réalisation de son rêve. Chaque
nouvelle journée était un défi pour lui : allait-il continuer à croire en sa vision ou l'abandonner à jamais ? La patience n'est pas seulement l'espoir de voir les choses s'améliorer, c'est aussi
la persévérance de croire que la promesse de Dieu s'accomplira. « Vous avez besoin de persévérance afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous
a été promis » (Hébreux 10.36).
3- Votre endurance. Les événements semblèrent, pour un temps, tourner à l'avantage de ceux qui critiquaient Joseph : il se trouvait dans une citerne, effrayé et seul, avant d'être emmené
vers une terre lointaine, loin de sa famille et de ses amis où il serait éventuellement jeté en prison sans avoir commis le moindre crime. C'est là qu'il dut prouver son endurance à croire que
son rêve venait vraiment de Dieu.
4- Votre détermination. Malgré un bagage émotionnel qui aurait pu le remplir d'amertume, de haine et de désir de vengeance - ses propres frères l'avaient abandonné, il avait été accusé
faussement, et il avait perdu tous ses privilèges - il lutta pour ne pas se laisser aller au désespoir. Ressasser ses problèmes et les circonstances adverses qu'il avait connues, n'aurait fait de
lui qu'un homme amer et plein de haine. Son salut résidait dans sa détermination à continuer à croire en son rêve.
5- Votre préparation. Lorsque Dieu ouvrit des portes devant lui, Joseph était prêt à agir. Il n'allait pas laisser passer l'opportunité par manque de préparation ! Maintenez vos talents
en bonne forme, saisissez chaque occasion de vous en servir et attendez que Dieu transforme votre rêve en réalité
Bob Gass
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3 mai 2010
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Lundi, le 03 mai 2010 – Quelle est votre vision ? (2)
« Car la vision... s'accomplira pour sûr... » Habakuk 2.3
Les obstacles ne peuvent détruire votre rêve que si vous l'acceptez !
Winston Churchill redonna l'espoir à son pays malgré les bombes qui pleuvaient sur Londres et les défaites successives avec les mots fameux : « Ne nous rendons jamais ! Ne nous rendons jamais !
Jamais, jamais, jamais, nous ne nous rendrons jamais ! » Les obstacles sont inévitables, lutter ou se rendre est un choix à faire ! Si vous marchez par la foi et refusez de vous rendre, Dieu vous
promet que les obstacles ne pourront jamais anéantir votre vision. Même esclaves, les enfants d'Israël reçurent la force de surmonter les efforts des Egyptiens pour briser leur détermination.
L'histoire de leur survie puis de leur victoire est résumée en ces lignes : « Plus on les accablait, plus ils se multipliaient et s'accroissaient... » (Exode 1.12).
Le rêve de Paul d'évangéliser le monde connu de son temps se heurta à bien des obstacles. S'armant de courage et de persévérance, il déclara : « Nous sommes pressés de tous
côtés, mais... jamais réduits à l'impuissance... Dans l'étonnement bien souvent, mais jamais désespérés... Persécutés, mais jamais abandonnés... affaiblis parfois mais jamais anéantis »
(2 Corinthiens 4.8-9 TP).
L'ascension de Joseph vers le trône fut longue et ardue. Il dut faire face à la trahison, la persécution et la solitude. Son rêve, intact, jamais abandonné, dut pourtant être mis sur une voie de
garage pendant de longues années. Une fois premier ministre de l'Egypte, vengé de tous ceux qui l'avaient critiqué, son rêve enfin réalisé, il se souvint de l'extraordinaire aventure que Dieu lui
avait fait vivre : « Dieu m'a rendu fécond dans le pays de mon affliction » (Genèse 41.52).
Joseph refusa d'abandonner son rêve. C'est ce rêve qui donnait un sens à sa vie. C'est lui qui poussait Joseph à chercher l'opportunité qui se cachait derrière chaque obstacle. Dieu ne le rendit
pas fécond en lui épargnant les épreuves, mais en le faisant bénéficier d'une promotion exceptionnelle « au pays même de son affliction ».
Les obstacles ne peuvent empêcher Dieu de vous bénir. Ne les laissez pas vous arrêter !
Bob Gass
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2 mai 2010
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Dimanche, le 02 mai 2010 – Quelle est votre vision ? (1)
« Car la vision... s'accomplira pour sûr... » Habakuk 2.3
Pour accomplir une vision qui corresponde aux desseins de Dieu, encore faut-il que vous en ayez une ! Ce qui veut dire être attentif à Sa voix et attendre qu'Il vous révèle Son plan pour votre
vie, y consacrer du temps, de l'énergie et faire preuve de beaucoup de patience et de discipline, apprendre à surmonter les obstacles de la vie et démontrer de la sagesse pour gérer les
difficultés inévitables. La Bible affirme que « sans vision, le peuple dépérit... » (Proverbes 29.18 TP).
Dans la comédie musicale « South Pacific » on peut entendre ces lignes : « Si vous n'avez aucun rêve, comment pouvez espérer le réaliser ? » Avoir une vision constamment devant vous exige de la
motivation, de la persévérance, une bonne dose de créativité et une idée de la direction que vous devez prendre pour l'accomplir. Sans vision vous devenez vite léthargique, votre vie n'a pas de
sens, l'ennui envahit vos journées, vous devenez vulnérable à la dépression et vous êtes tenté de tout laisser tomber. Dieu peut vous accorder, en un instant une vision pour votre vie, mais
l'accomplir exigera toute une vie d'apprentissage, de pratique et de luttes contre les obstacles et les difficultés de chaque jour. Aux cours des jours suivants examinons quelques principes
essentiels pour accomplir votre vision.
Chaque vision s'accompagne d'un cortège d'obstacles autant que d'opportunités. Après des décennies vécues aux Etats-Unis, Raymond Dawson hérita de la propriété de ses grands-parents anglais. A
son retour au pays natal il découvrit une propriété en très mauvais état dont les terres étaient constituées surtout de landes rocheuses sans grand intérêt. Très déçu, il décida de repartir vers
les Etats-Unis, mais avant de partir, il fit un dernier tour du domaine. Il fit halte sur un coin désolé et remarqua un ruisseau qui sortait d'un amas de rochers. Il s'en approcha et découvrit
une source d'eau chaude. Aujourd'hui il est le propriétaire d'un centre de balnéothérapie réputé, sur les lieux mêmes qui l'avaient tant déçu au premier abord !
Si vous demandez à Dieu de vous confier une vision, il est très probable qu'Il vous placera au milieu d'un champ riche d'opportunités cachées sous des hectares de terres ingrates et pleines de
mauvaises herbes. Puis Il vous observera afin de voir comment vous allez gérer cette montagne d'obstacles
Bob Gass
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1 mai 2010
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Samedi, le 01 mai 2010 – Portez-vous du fruit ?
« Le fruit de l'Esprit... » Galates
5.22-23
Remarquez trois détails concernant le fruit :
1- D'abord le fruit doit être vu... Souvenez-vous de la méthode de l'enseignement traditionnel qui consiste à démontrer d'abord puis à expliquer ensuite. Jacques a écrit : « Montre-moi ta foi sans tes actions et moi je te montrerai ma foi à travers mes actions » (Jacques 2.18). Parler d'une vie transformée ne suffit pas : il faut la vivre chaque jour aux yeux de tous.
2- Ensuite le fruit reflète la valeur de l'arbre qui le porte. Un pommier est censé porter des pommes. Plus vous soumettez votre vie à l'emprise de Christ, plus vous vous mettez à Lui
ressembler.
3- Enfin le fruit est produit par l'arbre afin de profiter à quelqu'un. Aucun fruit ne se nourrit de lui-même. Aucun fruit ne déclare : « Je n'ai pas envie que l'on me cueille ! » Les
meilleurs fruits attirent les yeux des passants et ne demandent qu'à être cueillis et mangés.
Le Saint-Esprit veut produire du fruit en vous afin que d'autres puissent s'en nourrir et s'en rassasier. Les actions de la chair au contraire ne sont que des expressions d'égoïsme. La chair
affirme : « Vous m'énervez et je ne suis pas content... Vous possédez ce que je veux obtenir et vous m'irritez... » Mais le fruit de l'Esprit vient de Christ et sa destination est les autres.
Remarquez un détail important : le mot fruit est au singulier, bien que Paul établisse une liste qui comprend neuf formes différentes de fruit spirituel : l'amour, la joie, la paix, la patience,
la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maitrise de soi, mais toutes tirent leur origine du même arbre. Car cet arbre est capable de produire tout ce dont nous avons besoin pour chaque
domaine de notre vie. Impossible donc de cueillir sur « l'arbre » du Saint-Esprit de la paix et aller chercher l'amour sur un autre arbre, ou de Lui demander de nous remplir de patience tandis
que nous recherchons ailleurs comment nous contrôler nous-mêmes !
Tout vient de « l'arbre » du Saint-Esprit. Alors, portez-vous du fruit ?
Bob Gass
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30 avril 2010
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Jeudi, le 29 avril 2010 – Soyez rempli du Saint Esprit !
« Soyez rempli du Saint Esprit... » Ephésiens 5.18
La nouvelle naissance n'abolit pas instantanément notre vieille nature charnelle. Nous habitons des corps susceptibles de commettre des péchés, aussi devons-nous demeurer remplis de l'Esprit de
Dieu si nous voulons remporter la victoire sur la chair en nous. Paul a dit : « Marchez selon l'Esprit et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair » (Galates 5.16). Puis il se sert d'une image familière pour nous aider à comprendre : « Ne vous enivrez pas de vin... mais au contraire, soyez remplis du Saint-Esprit » (Ephésiens 5.18). Remarquez au passage :
1- Que Paul veut dire que nous devons passer sous le contrôle de l'Esprit. Nous disons souvent d'une personne ivre qu'elle est « sous l'influence de l'alcool ». De même nous devons accepter Son
influence.
2- Que Paul nous donne un ordre, pas un conseil. Il n'a pas écrit : « Si vous en avez envie, soyez remplis du Saint-Esprit... » ou « Ce serait bien si vous décidiez d'être remplis... » Si vous
souhaitez plaire à Dieu, vous devez être sans cesse remplis du Saint-Esprit.
3- Que cet ordre s'adresse à chaque croyant. Parfois nous regardons d'autres chrétiens et nous pensons : « Ils aiment tellement Jésus... mais pourrais-je vraiment me comporter comme eux ? » Oui,
vous le pouvez. La seule différence entre eux et vous, c'est qu'ils demeurent remplis du Saint-Esprit, et non qu'ils possèdent quelque chose que vous n'avez pas.
4- Que vous êtes incapable de vous remplir vous-même du Saint-Esprit. Vous devez vous rendre régulièrement à la pompe de la station service pour remplir votre réservoir d'essence. De même, «
Heureux sont ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés... » (Matthieu 5.6). Avez-vous faim, avez-vous soif ?
5- Que vous devez continuellement faire le plein. Vous ne pouvez rouler indéfiniment avec un simple plein d'essence. Il vous faut revenir à la pompe régulièrement. Etre rempli du Saint-Esprit est
une expérience sans cesse recommencée. Nous vivons dans un monde qui draine nos ressources spirituelles et nous luttons sans cesse contre la puissance de notre chair, aussi devons-nous être sans
cesse remplis du Saint-Esprit.
Bob Gass
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