Le blog de melody

Vendredi, le 14 août 2009  –  Quel sera votre bilan final ?

« Un être humain travaille avec sagesse, compétence et succès, et voilà qu'il doit abandonner ses réalisations à quelqu'un qui n'y a pas travaillé. » Ecclésiaste 2.21

En affaires, on parle souvent de bilan final ou de déclaration de bénéfices nets, qui justifient ou non les investissements engagés par le passé. Il en va ainsi de notre vie. C'est une vérité que vous devez accepter, avant le jour où quelqu'un signera votre certificat de décès, et où des fleurs seront posées sur votre tombe. Si vous avez vécu uniquement pour vous-même, sans accomplir la destinée que Dieu avait prévue pour votre vie, le bilan final ne justifiera aucun investissement.

Salomon a écrit : « Alors l'idée que j'avais tant travaillé ici-bas m'a conduit au bord du désespoir. Un être humain travaille avec sagesse, compétence et succès, et voilà qu'il doit abandonner ses réalisations à quelqu'un qui n'y a pas travaillé. C'est de la fumée sans lendemain, une grande injustice ! » (Ecclésiaste 2.18-21). Ou comme l'exprime avec humour l'écrivain John Capozzi : « L'homme d'affaires qui travaille comme un forcené de 7 heures du matin jusqu'à 7 heures du soir, 7 jours sur 7 connaîtra probablement la réussite. Et, après sa mort, le prochain mari de sa femme se souviendra probablement de lui avec une certaine... tendresse ! » Un jour viendra où tout ce pour quoi vous vous êtes battu dans la vie, n'aura plus aucune importance. Votre CV et vos qualifications ne feront plus aucune impression sur personne. Personne ne se souciera des vêtements impeccables que vous aimiez porter ou les voitures que vous aimiez conduire, excepté peut-être vos proches parents qui décideront s'ils vont les porter, les conduire ou tout simplement les vendre.

Si vous écoutez la voix de la sagesse, vous ferez en sorte que le bilan final de votre vie comprenne trois choses :

1- La satisfaction de savoir que vous avez accompli le plan que Dieu avait élaboré pour votre vie ici-bas.

2- Le succès ou l'épanouissement de soi qui se mesure en récompenses éternelles et non en réussite matérielle temporaire.

3- La paix et la confiance qui sont fondées sur le fait que Jésus-Christ est votre Sauveur et votre Seigneur. Voilà le seul « bilan final » que vous devriez souhaiter à la fin de votre vie terrestre !

Bob Gass

Mercredi, le 12 août 2009  –  Vous serez récompensé !

« Ton Père, qui voit dans le secret, te récompensera. » Matthieu 6.4

Tony Campolo a écrit : « Je connais un homme qui se sert de son argent pour aider des gens qui ne sauront jamais que c'était lui l'instigateur de leur soutien. Un jour je lui ai parlé d'un étudiant qui souhaitait devenir pasteur mais qui, pour des raisons financières, avait dû interrompre ses études. Il contacta immédiatement l'institut biblique et s'arrangea pour couvrir d'avance ses dépenses. Cet étudiant devint plus tard l'un des meilleurs prédicateurs du pays. Des centaines de gens ont connu Christ grâce à lui. Des milliers ont été influencés par ses sermons mais il ne découvrit jamais qui avait payé ses études ! Derrière cette action généreuse était un homme aisé qui souhaitait simplement accomplir des actions qui lui survivraient. Je suis souvent surpris de ce que si peu de personnes ont la même attitude. Beaucoup accumulent des biens toute leur vie, pour les laisser à d'autres qui n'en ont pas vraiment besoin. Quel gâchis, alors qu'ils auraient pu transformer tant de vies ! »

Une occasion perdue de se montrer généreux est une occasion perdue de recevoir une récompense, car « Ton Père qui voit dans le secret te récompensera ». Imaginez ce qui se passera le jour du Jugement Dernier lorsque Dieu dira à quelqu'un que la personne qui l'a aidé de manière anonyme sur cette terre, c'était vous ! Des récompenses seront accordées à des hommes et des femmes qui ne se souviendront même pas des raisons pour lesquelles Dieu les honorera ce jour-là ! Comme passer un coup de fil pour donner un emploi à quelqu'un de désespéré, ou payer la note d'électricité d'un autre dans le besoin, ou encore encourager une famille dans la détresse en laissant un sac de provisions
devant leur porte d'entrée.

Même si ceux qui auront bénéficié de votre générosité oublient tout, Dieu Lui se souvient, car Il enregistre chacune de nos actions et c'est Lui qui récompense. Jésus a affirmé que même si la seule chose que vous pouvez faire est « de donner ne serait-ce qu'un verre d'eau fraîche... en vérité... [vous ne perdrez pas votre] récompense » (Matthieu 10.42).

Lundi, le 10 août 2009  –  La meilleure voie pour vos enfants ⁽²⁾

« Oriente l'enfant sur la voie qu'il doit suivre... » Proverbes 22.6

Vous dites : « C'est une enfant si obéissante mais son frère est exactement le contraire : il n'obéit à personne ! » Ou bien : « Notre fils aîné est toujours très bien organisé tandis que le second est un désastre ambulant ! » Mais vous savez bien que les enfants sont des créatures uniques. Votre plus grand défi, en tant que parents, est d'accepter cette réalité indéniable ! Contentez-vous de suivre les directives divines que nous trouvons dans le verset cité plus haut.

1- « Oriente l'enfant... » Les enfants n'évoluent pas naturellement jusqu'à devenir des adolescents pleins de considération ou d'attention envers les autres, doués d'un sens de réflexion et de créativité, heureux dans leur peau. Ils ont besoin d'être « orientés », élevés, éduqués de la bonne manière. Notre société contemporaine démontre aisément « qu'un enfant livré à lui-même fait la honte de [ses parents] » (Proverbes 29.15). Les parents sages choisissent la bonne voie pour leurs enfants et les y maintiennent grâce à un mélange d'encouragements constants et de discipline intelligente. Ils s'efforcent de modeler le comportement de leurs enfants et de l'aligner sur la Parole de Dieu. Lorsque Salomon parle de l'enfant dans ce verset, il veut dire un enfant de moins de douze ans environ, un enfant qui peut encore être « façonné ». Si vous manquez le coche pendant ces premières années votre travail, plus tard, sera beaucoup plus difficile, quoique rien ne soit impossible à Dieu.

2- « Sur la voie qu'il doit suivre. » N'essayez jamais de forcer un enfant dans une voie qui ne lui correspond pas, ce serait le meilleur moyen de le pousser à la rébellion systématique, s'il est doué d'une forte personnalité. Et, s'il est d'un naturel timide, de le forcer à se conformer aux autres en détruisant tout sens de créativité en lui. « Sur la voie qu'il doit suivre » pourrait être paraphrasé ainsi : « Sur la voie qu'il doit suivre, en accord avec sa personnalité et avec les dons que Dieu lui a donnés. » Etudiez son caractère, découvrez les talents dont il dispose, puis encouragez-le à les développer. Il sera ainsi moins enclin à résister, plus apte à coopérer et à reconnaître, avec vous à ses côtés, la destinée que Dieu a prévue pour lui. Il acceptera plus facilement cette voie si Dieu l'a choisie, pas vous !

3- « Même quand il sera vieux, il ne s'en écartera pas. » Une fois sur la voie déterminée par Dieu, personne ne devrait le manipuler, l'influencer, le contrôler ou le menacer. Il sera heureux de se développer en jouant le rôle que Dieu lui a confié, de faire fructifier ses dons et d'affronter les défis de la vie.

Bob Gass

Samedi, le 08 août 2009  –  Dieu a les yeux fixés sur vous !

« Que le Seigneur lève Sa face vers toi et te donne la paix ! » Nombres 6.26

Dallas Willard était enfant quand il perdit sa mère. Dans l'un de ses livres il parle d'un petit garçon qui a lui aussi perdu sa mère et qui, chaque soir va demander à son père s'il peut dormir avec lui pour ne pas se sentir seul. Mais c'est seulement lorsque son père lui promet de dormir le visage tourné vers le sien que le petit garçon, rassuré, accepte de s'endormir. Willard écrit : « Nous pouvons nous débrouiller dans la vie accompagnés d'un Dieu qui ne nous parle pas. Ou du moins beaucoup d'entre nous s'imaginent pouvoir le faire ! Mais une vie chrétienne sous de tels auspices ne vaut pas grand-chose, et ne correspond certainement pas à la vie abondante et épanouie que Dieu avait prévue pour nous et que Jésus est venu nous faire découvrir. »

Moïse a prié : « Que le Seigneur lève Sa face vers toi et te donne la paix. » N'est-il pas réconfortant de savoir que Dieu a les yeux fixés sur nous, qu'Il est là pour nous guider et nous protéger vingt-quatre heures sur vingt-quatre, jour après jour ! En vérité la promesse la plus courante dans les Ecritures n'est pas celle du salut ni celle du paradis, mais « Je serai avec toi... » (Josué 1.5). C'est la même promesse que Dieu fit à Hénoc, à Noé, à Abraham, à Sara, à Jacob, à Joseph, à Moïse, à Marie et à Paul. Et c'est la promesse qui leur permit de persévérer tout au long de leur vie. David a écrit : « Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi » (Psaume 23.4). Dieu rappelait constamment à Son peuple Sa présence dans le Tabernacle, dans l'Arche de l'alliance, par la manne qu'Il lui fournissait au désert et grâce à la colonne de nuée le jour et de feu la nuit.

Aujourd'hui Il veut aussi vous rappeler Sa promesse : « Sois fort et courageux ! Ne t'effraie pas, ne sois pas terrifié, car le Seigneur, ton Dieu, est avec toi partout où tu iras » (Josué 1.9). Soyez en paix, Dieu veille sur vous, Il a les yeux constamment fixés sur vous !

Bob Gass

Jeudi, le 06 août 2009  –  Apprenez à être satisfait ⁽²⁾

« J'ai appris à être satisfait partout et en toute circonstance... » Philippiens 4.12

Michael Drosnin a écrit la biographie d'un homme qui voulait toujours davantage de richesse et qui parvint à bâtir l'un des plus puissants empires financiers de tous les temps. Il voulait aussi jouir de tous les plaisirs possibles, aussi s'entoura-t-il des plus belles femmes que sa fortune pouvait lui permettre d'obtenir. Il voulait connaître davantage de sensations fortes aussi se lança-t-il dans une course effrénée aux records de vitesse aéronautique, construisit et pilota l'avion le plus incroyable jamais imaginé. Il voulait acquérir davantage de puissance, aussi œuvra-t-il dans les cercles politiques au point de jouir finalement d'un pouvoir que lui enviaient les plus influents des députés et sénateurs. Il voulait faire éclater son renom aussi acquit-il des studios de cinéma avant de faire la cour aux plus grandes stars de son époque.

Mais voici comment se termina sa vie, selon les mots de Drosnin : « Il était devenu un fantôme « gothique » de pouvoir perdu, un squelette ambulant, en route pour la tombe. A peine soixante-cinq kilos étirés sur une carcasse de plus d'un mètre quatre-vingt, le visage émacié... Il portait une barbe éparse et sale qui descendait jusqu'au milieu de sa poitrine enfoncée, et arborait des ongles horriblement longs, en forme de grotesques tire-bouchons jaunâtres... La plupart de ses dents étaient devenues des chicots noirs et puants. Une tumeur s'était formée sur le côté de son visage... Et partout des piqûres d'aiguille... Car, voyez-vous, Howard Hughes n'était plus qu'un drogué. Un drogué... milliardaire ! »

La question se pose : si Hughes avait pu remporter un autre contrat mirobolant, gagner un milliard de plus, jouir d'une sensation forte supplémentaire, aurait-il été satisfait ? Ne vous laissez pas leurrer : vous ne serez jamais plus reconnaissant de ce que vous avez, si vous parvenez à acquérir davantage. Faire en sorte qu'un enfant obtienne tout ce qu'il désire ne fait que détruire son esprit d'initiative et qu'émousser son sens de la reconnaissance et de la satisfaction. Le même homme qui écrivit : « J'ai appris à être satisfait partout et en toute circonstance » déclara aussi : « Rendez grâce en toute circonstance : telle est, à votre égard, la volonté de Dieu en Jésus-Christ » (1 Thessaloniciens 5.18). Même si vous ne pouvez vous transformer soudain en une personne débordante de reconnaissance et satisfaite en toute circonstance, commencez par prier que Dieu vous aide à la devenir et ouvrez votre coeur à ses suggestions.

Bob Gass