Le blog de melody

Mardi, le 23 juin 2009  –  Qui fait partie intégrante de votre vie ?

« Où tu iras, j'irai... » Ruth 1.16

Ruth déclara à Naomi : « Où tu iras, j'irai... » Vous pouvez vivre n'importe où, avec n'importe qui, occupé à faire n'importe quoi, quand soudain vous rencontrez quelqu'un de spécial et vous sentez tout d'un coup qu'un lien puissant vient de se créer entre vous.

C'est ce qui poussa Elisée à laisser tomber sa ferme pour suivre Elie, un prophète quelque peu excentrique, ou Timothée à s'accrocher aux basques de Paul, un vieil homme pourtant sur le point d'être exécuté. Vous savez d'instinct que vous n'accomplirez pas la destinée de votre vie sans cette personne. Plus tard, lorsque vous vous souviendrez de votre parcours, vous vous rendrez compte que vous ne seriez pas la personne que vous êtes aujourd'hui, si vous n'aviez pas rencontré telle personne, accepté de répondre à tel appel téléphonique ou encore lu ce mail qui a bouleversé votre vie.

Par contre, Orpah « embrassa sa belle-mère » pour lui dire adieu... (Ruth 1.14). Le départ d'Orpah ne faisait pas d'elle une mauvaise personne, ingrate et égoïste. Simplement son rôle dans cette histoire se terminait là. Sachez reconnaître lorsque le rôle de telle personne dans votre vie arrive à sa fin, sinon vous risquez de chercher à réveiller des morts. David supplia Dieu d'épargner la vie de son nouveau né. « Il jeûna... passa la nuit couché par terre... refusant de manger... » (2 Samuel 12.15-17). Mais lorsque l'enfant mourut il dût accepter qu'il ne pouvait plus rien faire, aussi changea-t-il de comportement, « il se leva, se lava, changea de vêtements... puis il demanda à ce qu'on lui serve à manger » (2 Samuel 12.20).

Acceptez le changement de circonstances, ne vous accrochez pas à ce qui est mort ! Si Dieu veut vous accorder quelque chose, Il vous le donnera. Si vous avez tout fait pour qu'une relation réussisse et cela en vain, acceptez Sa volonté ! Relevez-vous, allez en ville acheter quelques nouveaux vêtements, faites-vous plaisir dans un bon restaurant et recommencez à vivre ! Ne suppliez jamais quelqu'un de rester avec vous contre sa volonté. Son départ fait peut-être partie intégrante de la volonté de Dieu. Cela peut signifier que Celui-ci a prévu pour vous quelque chose de meilleur (et peut-être aussi pour l'autre !), aussi faites-Lui confiance et allez de l'avant !

Bob Gass

Dimanche, le 21 juin 2009  –  Qui le fera, sinon vous ?

« Nous raconterons à la génération future... » Psaume 78.4

Ce qu'un père raconte à ses enfants en privé ne s'ébruite pas à travers le monde, mais ses paroles peuvent influencer toute une génération future. Le pasteur d'une très grande église américaine raconte : « Il y a quelques années, j'ai été invité à la Maison Blanche pour y rencontrer le Président, en compagnie de quelques autres leaders religieux de notre pays. C'était la première fois que le fils d'un paysan comme moi se trouvait honoré d'une telle invitation. Mais, en rentrant à la maison, je découvris que ce même weekend où je devais me rendre à Washington aurait lieu le dernier match de basketball du championnat scolaire dans lequel mon fils devait jouer. J'avais déjà manqué l'un de ses matchs et je savais combien il serait déçu si je n'y allais pas.

Je devais répondre à cette question : « Lequel de ces deux rendez-vous est le plus important ? » Le gouvernement fédéral semblait très bien se débrouiller sans moi et le faisait depuis bien des années ! Je décidai d'appeler la Maison Blanche pour expliquer que je ne pourrai pas venir. Le gouvernement sembla se rétablir parfaitement bien du choc de mon refus ! J'assistai donc au match de basketball et j'eus le grand plaisir de voir mon fils marquer le but de la victoire.»

Paul a écrit : «Veillez donc avec soin sur votre conduite... Faites un bon usage de toute occasion qui se présente à vous» (Ephésiens 5.15-16).

Ce que vous faites de votre temps détermine quelles sont les priorités de votre vie et les valeurs que vous poursuivez. Vous qui étes papa, passez-vous suffisamment de temps en compagnie de vos enfants, sans vous laisser distraire par d'autres préoccupations ? KarlMarx a dit que pour conquérir une nation il suffisait de bloquer le transfert des valeurs morales, des traditions culturelles et des croyances d'une génération à la suivante.

Salomon a écrit : « Le juste suit la voie de l'intégrité ; bénis seront ses fils après lui ! » (Proverbes 20.7 TP). Vos enfants quitteront bien vite le nid familial, mais quel héritage recevront-ils de vous ? Vos enfants ressemblent à des miroirs, ils reflètent ce qu'ils vous ont vu faire et dire. Il leur sera difficile d'imaginer en Dieu leur Père céleste s'ils n'en voient jamais l'image sur votre visage ! Alors « Prenez-les par la main et apprenez-leur à découvrir la voie du Seigneur... »Ephésiens 6.4 LM). « Nous raconterons à la génération future... les motifs qu'ils ont de louer le Seigneur. » Si nous ne le faisons pas, qui le fera ? (

 

Samedi, le 20 juin 2009  –  Vivre pleinement sa vie !

« Mon but est de leur donner la vie en abondance. » Jean 10.10

Vivre une vie épanouie, vivre pleinement sa vie, exige que trois conditions soient remplies :

1- Que vous ayez un bon mentor pour vous guider. Paul a écrit : « Soyez tous mes imitateurs, frères... » (Philippiens 3.17). Les vrais mentors donnent toujours l'exemple, sachant qu'avant d'être imités ils doivent gagner le respect des autres. Ils ont appris à adapter leurs conseils à la personnalité de ceux qu'ils souhaitent encourager et guider, en fonction de leurs qualités et de leurs faiblesses. Ils savent d'instinct si vous êtes doué d'une intelligence créatrice et intuitive ou au contraire d'une intelligence analytique, si vous bénéficiez d'une mémoire visuelle ou auditive, si vous avez besoin d'un léger encouragement pour vous faire progresser ou au contraire d'un grand coup de pied dans le derrière ! Si vous avez un tel mentor vous êtes béni par Dieu et soyez-en reconnaissant ? Sinon, demandez à Dieu de vous en fournir un.

2- Que vous soyez prêts à faire beaucoup d'efforts. Andrew Carnegie a dit : « Encourager des gens qui ne veulent rien faire pour eux-mêmes ne sert à rien. Essayez donc de pousser quelqu'un à grimper à une échelle, si cette personne ne veut absolument pas s'accrocher aux barreaux ! »

3- Et que vous acceptiez de faire davantage que le nécessaire. C'est le principe du « kilomètre supplémentaire », enseigné par Jésus (Matthieu 5.41). Ce principe exige : 1- de toujours faire un peu plus d'effort. Selon Art Williams :« Vous l'emportez sur les autres dans 50%des cas en travaillant davantage qu'eux, sur 40%de ceux qui restent, en étant plus intègres qu'eux mais vous ne l'emportez sur les derniers 10%qu'au prix d'efforts surhumains ! » Si vous voulez être dans le camp des conquérants, soyez prêt à toujours faire davantage. 2- d'être persévérant jusqu'au bout.« Si elle tarde,prends patience... car elle s'accomplira certainement » (Habakuk 2.3). Gutzon Borglum, le sculpteur du Mémorial des Présidents au Mont Rushmore, à qui l'on demandait s'il considérait son œuvre comme parfaite,est censé avoir répondu :« Pas encore. Le nez du président Washington est trop long. Mais, avec l'érosion, il sera parfait dans environ dix mille ans ! »

Bob Gass

Jeudi, le 18 juin 2009  –  Contrôlez votre colère ! ⁽²⁾

« Renonce à la colère, laisse tomber ta fureur. » Psaume 37.8

Un caractère coléreux n'est pas un sujet de fierté, mais devrait être un sujet de prière. Lorsque vous vous emportez, vous révélez à tous ce qui se cache au fond de vous. Et qui d'entre nous ne s'est jamais laissé aller ainsi, pour le regretter plus tard ? La Bible dit que nous mettre en colère ne peut produire que le mal (v.8), car Dieu savait que nous aurions à gérer :

1- Le stress de la vie quotidienne. Conséquence de notre désir de trop en faire, en trop peu de temps ! Notre vie ressemble à un violon, à trop tendre les cordes, elles finissent par céder. Et nous faisons de même lorsque, poussés à bout, nous explosons, avant d'être rongés de culpabilité parce que nous ne nous sentons pas assez « spirituels ». La Bible recommande d'avoir « une sage appréciation de vous-mêmes » (Romains 12.3-4). Presque chaque jour vous rencontrerez des situations susceptibles de vous faire « sortir de vos gonds » ! Préparez-vous donc sans cesse à faire face à l'imprévu !

2- La frustration grandissante.On peut la définir comme la réaction devant quelque chose ou quelqu'un qui ne cesse de nous irriter. Une anecdote dans un journal régional illustre ce sentiment : un jeune chasseur était parti en forêt sur son VTT. Après la seconde crevaison, il tira plusieurs chevrotines sur le VTT ! Réaction complètement déraisonnée,mais symptomatique.Comme l'a dit Robert Ingersoll « La colère est comme un courant d'air violent qui éteint soudain la flamme de notre esprit et de notre raison. »

3- L'impression que nos droits sont sans cesse bafoués. Si vous vivez dans un état de colère permanente, vous devenez incapable de tout jugement. Chaque problème, ou difficulté, devient un clou que vous devez enfoncer à coups de marteau ! Mais tout ne tourne pas autour de vous ! Jésus a dit qu'avant de recevoir vous devez d'abord apprendre à donner (Marc 9.35).

4- La révolte qui nous envahit lorsque nous sommes confrontés à des idées ou des actions qui s'opposent à nos valeurs et nous forcent à réagir, comme Jésus dans le Temple devant lamalhonnêteté et l'exploitation des marchands.Dans ce cas, n'oubliez pas que « celui qui sait faire le bien et ne le fait pas, se rend coupable d'un péché » (Jacques 4.17).

Bob Gass