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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 10:47





Jeudi, le 21 mai 2009
 –  L''heure de son choix

« Avant la création du monde, Dieu nous avait déjà choisis pour être siens en Christ. » Ephésiens1.4

Il est important que vous sachiez à quel moment Dieu vous a choisi, sinon vous risquez de ne pas apprécier à sa juste valeur votre position d'enfant de Dieu. Comprendre que ce choix a été fait « avant la création du monde », vous aidera à accepter certaines épreuves que vous avez dû traverser ou à prendre des décisions difficiles concernant votre avenir. « Bien avant que nous connaissions Christ, Dieu nous avait choisis, selon son plan... » (Ephésiens1.11).

Vous avez été choisi individuellement par Dieu ! Vous arrivez sur cette terre avec un rôle à y jouer, un rôle qu'Il a Lui-même décidé de vous confier. Si vous avez survécu aux orages de la vie jusqu'à aujourd'hui, c'est parce qu'Il tient à ce que vous accomplissiez votre destinée ! Voilà pourquoi vous avez survécu aux attaques de l'ennemi, qui ne cherche qu'à vous détruire car il connaît votre importance aux yeux de Dieu.

Vous devez bien comprendre cette vérité pour deux raisons :

1- Si vous vous imaginez que Dieu vous a choisi pour telle ou telle tâche en fonction de vos longues heures de prière ou de lecture de Sa Parole ou en fonction de votre caractère formidable, dès que vous flancherez, dès que vous vous laisserez aller, l'ennemi sera là pour essayer de vous convaincre que Dieu vous a abandonné, que vous n'êtes plus « choisi » ! N'acceptez pas ce leurre !

2- Connaître votre véritable statut dans la famille de Dieu vous permettra de dire, le jour venu : « Même si je Lui ai été infidèle et désobéissant, je sais que je peux toujours revenir à Lui à n'importe quel moment, parce qu'Il m'a choisi malgré mes fautes. » L'ennemi fera tout son possible pour anéantir cette certitude et vous faire douter de votre statut dans la famille de Dieu, car il sait que cette certitude vous permettra d'aller loin dans la vie et affectera votre manière de vivre et d'envisager les choses.

Le fils prodigue avait cette certitude au fond de lui-même. Il a dit : « Même si je suis dans une mauvaise passe, même si je pue comme les cochons qui m'entourent, je sais que je peux retourner dans la maison de mon père. Malgré mes mauvais choix, il est toujours mon père et il m'aime. »

Vous aussi pouvez affirmer la même chose !

Bob Gass

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 07:00
Cassie, l'ex-sataniste devenue chrétienne et martyre pour Christ 
 
 
Lycée de Littleton [Colorado]. Mardi 20 avril 1999, 11 heures 30. Éric et Dylan se précipitent dans la bibliothèque, armes à la main. Cassie se jette sous une table et s'agenouille. Mains jointes, elle prie. À quelques mètres de là [rescapé du massacre], son ami Crystal entend un des tueurs : " Crois-tu en Dieu ? " Bref suspense. Réponse d'une voix claire et ferme : " Yes ! " " Pourquoi ? ". Sans attendre la réponse, il lui tire une balle dans la tempe. Elle s'écroule. Elle a 17 ans... Douze de ses camarades sont fusillés, d'autres gravement blessés. Les tueurs ? Des camarades de classe ! En mitraillant, ils hurlent en riant : " Nous avons attendu toute notre vie pour faire ça... ". Ayant retrouvé par miracle son frère Chris survivant, ses parents vivent des heures d'enfer. Incompréhensiblement, les corps sont laissés seuls sur place toute la nuit. Les investigations ne commenceront que le lendemain. Ce n'est qu'à 3 heures du matin, le jeudi [donc plus de trente-six heures après le drame], que la Police signifie aux parents l'atroce nouvelle. Jusque là, ils l'espéraient encore cachée dans des toilettes. À cause de ses derniers mots, elle est ovationnée comme une authentique martyre de la foi " [News Week].

Cassie, celle qui a dit "Oui!"

Mais qui est donc Cassie ? Née le 6 novembre 1981, c'est une fille joviale, passionnée, raffolant de pêche et de varappe. Mais ses 13-14 ans sont assombris par une terrible crise, dont elle ne sortira que par la grâce de Dieu. En décembre 1995, ses parents horrifiés découvrent dans sa chambre une correspondance avec deux camarades qui exercent sur elle une influence plus que malsaine. Outre le porno, on y lit :" Tue tes parents ! Le meurtre est la réponse à tous tes problèmes... Veux-tu m'aider à tuer tel prof ? Je suis un vampire... Si tu tues l'une d'entre nous, nous t'aurons. Attention, nous te surveillons sans cesse ! Tu es aussi une enfant des ténèbres. J'ai envie de m'autoflamber ! Tue-moi avec tes parents, puis suicide-toi ! " Le tout illustré par force têtes de mort, squelettes, coutelas, vampires et autres monstres. Elle-même écrit de semblables lettres. Il semble qu'elle ait flirté avec le groupe satanique de ses futurs assassins. Plus tard, elle avouera même avoir fait avec ses amis comme un pacte avec Satan, lui livrant son âme, avoir été saisie dans les griffes d'un vrai }pouvoir des ténèbres~. Un ami dira : " Elle s'est vraiment mise dans un tel esclavage... ".Elle savoure les chansons de Marilyn Manson, chants préférés de ses futurs meurtriers, dont celui-ci :" Prends ton fusil ! Prends ton revolver ! " Dans une page pathétique de son journal, datée du 2 janvier 1999 [soit trois mois avant son martyre], elle jette un regard sur ce passé si ténébreux :" Je ne savais comment gérer mon mal, alors je me blessais moi-même. Sans doute était-ce ma manière d'exprimer tristesse, colère, dépression. Je m'enfermais dans la salle de bains et tapais ma tête sur les murs. Des pensées suicidaires m'obsédaient pendant des jours. J'avais trop peur pour passer à l'acte, mais je faisais un compromis en me tailladant les poignets avec une lame de rasoir jusqu'à ce que le sang coule. J'en porte encore les cicatrices…

Un coup de bistouri

Bien que flairant depuis un certain temps quelque chose de malsain [par exemple : l'incapacité de son amie Monia à soutenir le regard d'un adulte], ses parents sont atterrés. Mais ils réagissent au quart de tour. Ils en parlent aux parents de Monia [qui n'y voient pas grand mal] et à la Police judiciaire pour enfants. Le shérif leur avoue que, durant une décade de crimes juvéniles, il n'a jamais vu cela. Pour arracher leur fille aux griffes du Malin, la sauver de cette emprise mortelle, les parents vont avoir recours aux moyens les plus drastiques. Moyens que bien des parents n'oseraient employer ou même récuseraient. Mais dans le cas présent, ils se sont avérés payants. Pour couper tous liens avec ses amis satanistes : fouilles quotidiennes de sa chambre, contrôle de sa correspondance, téléphone sur table d'écoute [ils surprendront des coups de fil donnant des trucs pour se suicider].

Ils ne la laissent jamais seule plus de cinq minutes, surveillent toutes ses allées et venues, déjouant ainsi plusieurs tentatives de fugue. Seules sorties permises : les rencontres entre jeunes chrétiens. Mais surtout, ils lui font changer d'établissement scolaire et la mettent dans une petite école privée du voisinage : la Christian Fellowship School [CFS]. Cassie réagit avec la violence la plus extrême. Boule d'agressivité pendant des semaines, elle hurle sa haine, injurie ses parents, promettant de les tuer et de se suicider. Chaque matin en partant à l'école, ce ne sont que cris ou au contraire le mutisme le plus absolu. Elle-même avouera dans une note retrouvée après sa mort : " Durant toute cette période, je détestais mes parents ainsi que Dieu de la haine le plus noire. Aucun mot ne peut exprimer les ténèbres que je ressentais… "

Elle continue de se taillader les poignets, d'écrire des poèmes suicidaires. Elle est d'autant plus violente qu'elle pense être la bête noire de ses camarades. Repliée dans sa petite coquille, elle refuse toute amitié et reste seule. Désespérément. Après les premiers jours de réaction dure, ses parents adoptent une autre attitude à son égard. Tout en maintenant ces règles draco-niennes de protection, ils multiplient attentions et délicatesses. Effectivement, c'est bien par amour qu'ils adoptent les grands moyens, afin de la rendre à elle-même.

Sa mère :" Nous tâchions de retenir nos langues, d'éviter les répliques blessantes, même dans les moments d'exaspération. " Ils l'encouragent dans tout ce qu'elle fait de positif. Bref, ils assument à fond leurs responsabilités de parents, se reprochant de ne l'avoir pas suffisamment fait plus tôt. Le père va jusqu'à quitter son travail pendant un temps pour s'occuper à plein temps de sa fille, comme si elle avait encore 4-5 ans. Par ailleurs, ils intensifient leur vie de prière, assez tiède jusque-là. Durant ses crises de rage, ils prient doucement à ses côtés. Jour et nuit, ils supplient le Seigneur de sauver leur enfant. Ils mendient la protection de Dieu.

La maman atteste :" Je me souviens : un jour, je ne pouvais entrer dans sa chambre, tant l'atmosphère y était oppressante, à couper au couteau. Finalement, j'y pénètre. Je m'assois sur son lit et commence à sangloter. Mais je priais aussi pour que Dieu protège ma petite fille et tous ses amis perturbés. Je sentais que nous étions engagés dans une bataille spirituelle. " Ses anciens amis font tout pour la récupérer. Ses parents sont menacés de mort. Appels anonymes à toute heure du jour et de la nuit. Voitures passant en hurlant Assassins !, en jetant des bidons de soda sur la maison. Et ce ne sont pas que des menaces.

En septembre 1997, à Lakewood, un garçon de 14 ans essaie de tuer son père avec un coutelas de boucher. Des inscriptions sataniques sont trouvées dans sa chambre. Plus tard, un lycéen tue son beau-père, puis se suicide. Quelques mois après, une mère est tuée par son fils de 17 ans. Tout cela, dans la même région .Exaspérés, les parents de Cassie finissent par déménager. Par la Beauté, retrouver sa propre beauté Comment le Seigneur va-t-il s'y prendre pour l'arracher à son enfer ? Car tous ces moyens humains -- même s'ils se sont avérés nécessaires -- ne font que l'exaspérer et la révolter. Comment va-t-il intervenir ? Outre l'amour de ses parents qui va finir par la toucher quelque part, deux événements majeurs vont jouer.

Le premier événement : Jamie, une camarade du CF,. avec douceur et délicatesse, saisissant la détresse de Cassie, ose lui parler du Seigneur, sans jamais se laisser décourager par ses attitudes d'indifférence ou d'apparent refus. Cassie elle-même en témoignera :" Heureusement, il y avait une fille qui me prit sous ses ailes. Elle était ouverte, ce que je ne retrouvais pas chez d'autres. Elle me fit comprendre discrètement que Dieu avait pu permettre cette épreuve et que plus tard je regretterai le mal que je faisais. J'ai trouvé de la vérité dans ses paroles et commençai à l'écouter ". Tant de jeunes viennent ou reviennent à Dieu grâce à un[e] ami[e] qui se fait témoin de Dieu. Fantastique impact de l'évangélisation inter-jeunes ! Seigneur, multiplie-les ! Sème-les sur la route de tant de leurs camarades égarés !

Le second événement : le 8 mars 1997. Trois mois après son transfert d'école, surprise : entraînée par sa nouvelle amie, elle -mande à participer à… une retraite-jeunes. Après beaucoup d'hési-tations, suspectant une possible fugue, ses parents prennent les risques de la laisser sortir, guère rassurés par les accoutrements punk et goth des autres participants. Pendant tout le week-end, ils prient, redoutant le pire. Lorsqu'ils vont la chercher en fin de week-end…

" Cassie se précipite vers moi. Elle m'étreint, me regarde les yeux dans les yeux : Mum, j'ai changé ! J'ai changé totalement ! Je sais que tu ne vas pas me croire, mais je te le prouverai ! "

" Quand elle nous avait quittés, elle était gloomy, murée dans son silence, tête baissée. Mais ce jour-là, elle était toute excitée de ce qui s'était passé. Comme si dans une chambre obscure on avait allumé la lumière. Et soudain, elle pouvait voir la beauté qui l'entourait… " [Dave, le papa]

Le Thabor des Rocheuses

Que s'était-il passé ? Ils étaient donc quelque 300 ados en plein dans les Rocheuses, près de Denver [là où Jean Paul II avait fait une journée de désert, quatre ans plus tôt]. Après toute une nuit de louange [comme cela se passe habituellement dans les ferventes Églises dites évangéliques libres], le prédicateur exhorte au combat contre les forces du mal. Mais ce qui brise d'un coup les murs de défense de Cassie : le chant ! Elle sort pour pleurer, seule. Son amie la rejoint et l'entend murmurer au milieu des larmes : " Pardon, Seigneur !… "

Pendant ce temps, les autres ados apportent à l'autel -- altar call -- ce à quoi ils renoncent [drogues, cigarettes, etc]. Cassie n'a rien à apporter, mais ses larmes font sortir d'elle tout le mal accumulé. Comme en confession, elle avoue à Jamie ses turpitudes.

À la fin du service, elle va dans la montagne avec trois amis :

" Nous sommes simplement restés là plusieurs minutes, plongés dans un silence absolu, comme immergés dans le redoutable et fascinant mystère de Dieu -- totaly in awe of God. C'était phénoménal : notre petitesse et la grandeur du ciel… La grandeur de Dieu était quasi tangible ! "

Peu à peu, le ciel pâlit à l'Orient et les premières lueurs de l'aurore irisent le ciel derrière les crêtes sombres des fières Rocheuses. Beauté de Dieu !

Un jour nouveau se lève. Une nouvelle Cassie descend de la montagne.

" Je notai que tout son visage avait changé. Bien qu'encore timide, ses yeux débordaient d'espérance. Il y avait quelque chose de tout nouveau en elle. "

Tel Moïse, Cassie redescend de la montagne au Soleil levant, toute irradiée, transfigurée, rayonnante. Tel est son Thabor ! Elle fera du 8 mars le jour de sa nouvelle naissance, son vrai birthday.

De quoi donc le Seigneur s'est-il servi pour rendre à son enfant sa beauté d'enfant de Dieu, sa beauté divine, sa beauté éternelle ? Tout simplement de la beauté : celles du chant, de la musique, des montagnes sauvages, du ciel constellé, d'une douce nuit printanière, du silence des sommets…

En contemplant les étoiles, le mot du prophète Baruch aurait pu être évoqué :

" Les étoiles se sont mises à briller, toutes joyeuses, et chacune à son poste de garde veille sur la nuit. Il lance son appel et elles de répondre : nous voici ! Scintiller pour leur Créateur, pour elles : quelle joie ! " [Ba 3, 34].

Un soir de Noël, Paul Claudel, jeune homme perdu, est revenu à la source de la beauté par la douceur d'un chant d'Église -- l'Adeste fideles --, et Sergueï Boulgakov, par la splendeur des cimes enneigées du Caucase… Mais je le sais : il faut tout donner au Christ !

Au début, ses parents n'osent y croire… Ils s'imaginent une astuce pour obtenir un peu d'autonomie. Mais force est de se rendre à l'évidence : leur Cassie est totalement différente. Enfin une clarté d'enfance brille dans ses grands yeux.

Une semaine avant sa Pâque finale, assise à la table de cuisine, cet étonnant dialogue avec sa maman :

" Mom, je n'ai pas peur de mourir, parce que je serai au ciel. -- je lui dis que je ne pourrai supporter de vivre sans elle -- Mais, Mom, tu ne sais pas que je serai dans un endroit meilleur ? Ne serais-tu pas heureuse pour moi ? "

Et déjà, une note de 1998 disait :

" Je vais mourir pour mon Dieu. Je vais mourir pour ma foi. C'est la moindre des choses que je puisse faire pour le Christ mourant pour moi ! "

Pendant les deux derniers mois, elle est fascinée par l'ouvrage d'un prédicateur venu dans sa paroisse un an plus tôt : Seeking peace, de Christoph Arnold. Elle en parle à tout le monde, prêtant le livre à ses amies. Il y cite un mot de Martin Luther King qui, d'avance, illumine son martyre :

" Personne n'est libre s'il a peur de la mort. Mais à la minute où tu vaincs cette peur, tu es libre ! Si quelqu'un n'a pas découvert la chose pour laquelle il va mourir, il n'est pas fait pour vivre ! "

Ce mot devait être le thème de la soirée de son groupe d'échange pour la soirée du… 20 avril.

(pour ceux qui sont intéressés, le livre "Cassie, du satanisme au choix de Dieu" est en vente sur
Amazon.fr)
 
Inconnu
Le 20 avril 1999, Cassie décède d'une balle dans la tête dans le massacre de Columbine School. Récit de son parcours dans le satanisme, et de sa conversion à Jésus-Christ. -
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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 06:59



Mercredi, le 20 mai 2009
 –  Quelle est votre raison de vivre ?

« Car Christ est ma vie... » Philippiens 1, 21

La lettre que vous allez lire a été envoyée par un jeune communiste chinois à sa fiancée pour lui annoncer qu'il avait décidé de rompre avec elle, en raison de sa propre dévotion à la cause communiste. Elle est citée par Billy Graham dans l'un de ses livres.

« Il n'y a qu'une chose qui compte vraiment désormais dans ma vie : c'est la cause communiste. C'est devenu ma vie, ma religion, le but de tous mes actes, ma passion, ma femme, mon amour de tous les instants, ma maîtresse, ma nourriture et ma boisson. J'y pense sans cesse, j'en rêve la nuit.

Toute mon énergie lui est dévouée. Son emprise sur mon coeur et mon esprit grandit chaque jour. Aussi m'est-il impossible d'avoir de l'amitié ou de l'amour pour quiconque. Je ne peux avoir aucune conversation avec quelqu'un sans me référer à cette force qui me guide et contrôle ma vie. Je juge tout, humains, livres, idées et actions en fonction de l'impact et de l'influence qu'ils pourraient avoir sur cette cause.

J'ai déjà fait de la prison à cause de mon idéal, et s'il le faut, j'accepterai d'aller devant le peloton d'exécution. »

Comparez votre propre raison de vivre avec l'idéal de ce jeune homme !

Paul a écrit : « Car pour moi, je sers déjà de libation... » (
2 Timothée 4.6). Réfléchissant à son passé, il en vient à considérer chaque acte de sa vie comme ayant été une occasion de diminuer un peu plus au profit de Christ dans sa vie, comme le verre de vin de l'Ancien Testament, lentement versé sur l'autel des sacrifices. Il a tout abandonné : sa sagesse, son temps, sa force et son amour. Comment était-ce possible ? Cela était possible pour Paul, car Christ était toute sa vie !

Bob Gass

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 16:38
 IL ETAIT MIDI

Ce témoignage est un véritable conte de fée pour celui que le Seigneur a placé sur ma route.

Cette histoire m'est arrivée en 1984 à Nice, ville où j'étais installé en entreprise individuelle.

J'avais rendez-vous avec une Société à Marseille, au sujet de nos affaires en cours et je décidais, ce jour là, de partir vers 13h par l'autoroute.

Bien avant de m'engager sur la bretelle de l'autoroute, je parlais avec Jésus tout en conduisant et je Lui proposais de m'utiliser afin que je puisse apporter un service ou un témoignage ou bien, même, avoir la possibilité d'intercéder sur la route, selon que je serais conduis par son Esprit.

Arrivé sur la bretelle d'accès Nice Est, je remarquais un homme assis sur le bas côté, un sac entre ses jambes, qui semblait écrire sur un genre de carnet. Très distinctement, le Seigneur me dit : Arrêtes-toi et prends-le avec toi !

Certains diront que je suis présomptueux de dire, pratiquement à chacun de mes témoignages, que j'ai entendu le Seigneur me dire quelque chose ! Je soulignerais simplement que j'apporte toujours la preuve, dans la suite de mes récits, que ce n'était pas mon imagination qui me jouait des tours. En effet, chacune de ces "aventures" exceptionnelles ont toujours trouvé des issues aussi heureuses qu'étonnantes par le seul fait que j'aie obéi à cette voix qui me parlait en faisant écho à mes prières.

Je décidais donc de croire cette voix qui me disait de prendre cet homme qui, visiblement, ne demandait rien ! Il ne faisait pas d'auto stop mais son sac de sport (ou de voyage), laissait présager qu'il était sur la bretelle de l'autoroute pour voyager.

Je m'arrêtais devant lui sans stopper le moteur et, ouvrant la vitre du côté passager, par un bref coup de Klaxon, j'attirais son attention de mon côté. Il ne daigna même pas m'adresser un seul mot, pourtant je lui fis cette demande : Où allez-vous ? Il me répondit : Nul part ! Et vous ? Jusqu'à Marseille ! Lui répondis-je.

Il parut indécis et, après un moment d'hésitation, rangea son carnet dans son sac, se leva, se dirigea vers ma portière et me dit : Pourquoi pas ! Et il s'installa dans la voiture d'une manière nonchalante.

Les premiers moments étaient lourds de silence et je n'osais pas écouter mes cassettes de cantiques, ne connaissant pas mon passager. Il devait avoir 22ans, habillé d'un style décontracté, propre et s'exprimant de façon correcte.

Au fur et à mesure que je roulais, une chose étrange se déroulait dans ma tête. D'abord, ce fut une impression de "voir la vie" de ce garçon, comme si je le connaissais depuis longtemps. J'avais la connaissance d'un évènement très grave qui lui arrivait en ce moment et je voulais le lui dire. Pourtant, je n'avais pas l'absolue certitude que ce que je ressentais avec une telle intensité vienne de l'Esprit de Dieu et je ne souhaitais pas passer pour un idiot.

Alors, au sein de ce dilemme intérieur, je me dis : Je vais rapporter ce que j'ai à lui dire en lui parlant de mon passé, ainsi, si je me trompe, il ne s'en rendra même pas compte.

Je lui racontais alors comment, étant jeune, j'étais descendu de Paris avec une bande de copains pour tenter ma chance en communauté à Nice. Je lui confiais que, très vite, nos rapports s'étaient détériorés. Les finances nous faisaient cruellement défaut, le travail en dehors de la saison touristique était difficile à trouver et puis, la trahison s'en est mêlé. Résultat ! Nous nous sommes séparés et j'ai bien failli finir clochard à voler du lait sur les pas de porte, mendiant du pain au boulanger, au point d'en finir avec la vie même.

Stupéfait, il se tourna vers moi et me dit très fort : Tu es un ange ! Ou alors un voyant !

Alors là, je pensais en moi-même : Bien joué Seigneur, on est sur la bonne voie !

Je certifiais à mon jeune passager que je n'étais ni l'un ni l'autre, mais que, s'il le désirait, j'étais en mesure de lui expliquer pourquoi je lui parlais de cela.

Alors, il se présenta. James était son prénom. Il venait de Mantes la jolie et, effectivement, tout ce que je lui avais dit de mon passé correspondait à ce qu'il vivait.

Il se proposa de me lire ce qu'il écrivait sur son calepin lorsque je l'ai accosté en voiture et sortit calmement son carnet, l'ouvrit, et me lu à haute voix ce qu'il venait d'écrire.

" Oh, Esprit ! Ou Dieu ! Qui que tu sois, sache que je veux en finir avec cette vie, j'ai pris la décision de me jeter sous les roues du premier camion qui passera devant moi, je ne sais pas pourquoi je t'écris ça mais j'ose croire que tu existes là-haut, quelque part, et que tu serais capable de m'envoyer un signe ou un ange, pour m'arrêter ! "

A cet instant, nous avons eu les larmes aux yeux, tous les deux. Je lui posais une main affectueuse sur l'épaule et je lui dis : Tu as trouvé ta réponse, je vais te parler de Lui ! Durant une heure de route, nous avons discuté de Dieu, de Jésus, de nos vies.

Arrivé à l'entrée de Marseille, logiquement je devais le déposer au péage pour qu'il continue sa route mais, là encore, le Seigneur me mit à cœur de le garder avec moi. Je lui dis donc : Je sais maintenant que Dieu t'a empêché de te suicider et je crois que nous devons rester encore un peu ensemble. Je le déposais devant un café, juste avant mon lieu de rendez-vous.

Je lui laissais de l'argent pour se restaurer et lui donnais rendez-vous en fin d'après-midi. Il descendit de la voiture laissant ses affaires et quand je lui signalais qu'il oubliait son sac, il me répondit avec le sourire : Puisque tu dois repasser, je les laisse dans la voiture ! Cette marque de confiance renforçait notre amitié.

Vers 18h30, je passais le reprendre pour retourner à Nice. Là encore, la discussion n'en finissait plus entre-nous, d'autant qu'il me posait toutes les questions sans réponses qu'il avait du stocker durant ces vingt deux années. Le moral était d'autant plus excellent que les cantiques, que je m'étais décidé à passer, réjouissaient nos âmes.

A l'approche de Nice, je lui dis que, d'habitude, le mercredi soir, à 20h, j'avais une réunion de prières. Je poursuivais en lui disant que je ferais une exception compte tenu des évènements particuliers qui étaient en train de se passer. Il me répondit que cela lui plairait bien de voir à quoi ressemblait l'Eglise dont je lui avais parlé. Nous sommes donc allés directement à l'Eglise de l'Ariane conduite par le Pasteur Christian KADI

Ce soir là, au lieu d'un enseignement, le Pasteur a apporté un message d'évangélisation. Ce message parla beaucoup à James.

Pendant que les prières s'élevaient, James semblait très concentré sur sa pensée et, soudain, une parole prophétique se fit entendre disant :

Tu es le fils prodigue, tu as voulu n'en faire qu'à ta tête et tu t'es embourbé comme un char. Si tu te tournes vers moi maintenant, je prends ta vie en main. Confies-toi en ton Dieu de tout ton cœur !

J'ai senti, à ce moment là, que James avait pris ce message pour lui, d'autant que nous étions arrivés en retard et que la personne qui avait donné cette pensée ne le connaissait même pas.

A la fin de la réunion, je parlais de James au Pasteur Kadi qui lui donna un peu d'argent. Vers neuf heures du soir, je présentais James à ma femme qui nous servit un bon repas et nous lui avons préparé le divan pour la nuit.

Le lendemain matin, vers 7 heures, nous sommes descendus dans mon atelier, sous la maison. Là, dans mon bureau, je lui dis :

James, nous allons prier le Seigneur ensemble et toi, tu vas demander exactement ce que tu désires car Dieu veut t'exaucer. D'autre part, je ne peux pas te garder chez moi et je t'accorde mon temps jusqu'à midi. Après "midi", tu devras te débrouiller sans moi !

Et, avec conviction, je dis : Seigneur, toi qui as dit "j'accompagnerai ma parole par des signes et des miracles", exauce mon frère James !

Nous sommes alors partis en direction de Nice, sans but ni lieu précis. Je me garais tout à fait par hasard rue Pertinax, devant un bar. James me dit qu'il accepterait n'importe quel travail et que le principal pour lui était de gagner sa vie. Pendant que nous prenions un café, j'ouvris la page de mon journal sur les offres d'emplois, pensant qu'avec mes relations dans Nice et la volonté de Dieu je lui trouverais un employeur rapidement.

Mais là ! Curieusement, pas une place ! Pas une offre ! Je tournais et retournais nerveusement les pages pensant que la rubrique était ailleurs, mais assurément, non !

Encore une fois, il y eut un combat dans mon esprit, une petite voix sadique qui me criait : Prétentieux ! Tu as l'air malin maintenant. Qu'est-ce que tu vas dire à ton petit protégé ? … Désolé pour toi ! Au revoir ! Bonne chance !

Elle avait raison sur un point, cette pensée, j'avais été bien prétentieux de croire en mes capacités et d'avoir prétendu qu'à "midi" James serait exaucé ! Je demandais humblement pardon à Dieu de l'avoir ainsi tenté à cause de mon zèle.

Neuf heures du matin, deux cafés et… beaucoup de questions plus tard, je ramassais une grosse tape amicale sur l'épaule. C'était l'un de mes clients déménageurs qui venait livrer des meubles à la salle des ventes, à cinquante mètres de nous, rue Pertinax ! Le nom de cette Entreprise était "Le Dauphinois". Le Patron s'assit près de nous et commença à marmonner très "familièrement" des reproches à l'encontre de l'un de ses employés qui, paraît-il, était en retard tous les jours et, qui plus est, en état d'ivresse permanent.

Je saisissais alors l'opportunité de lui présenter James comme demandeur d'emploi. Le patron lui demanda s'il se sentait d'assumer un travail de déménageur et James répondit : Mais, je suis déménageur ! Et il produisit un certificat attestant ses dires.

Pendant qu'ils se serraient la main et discutaient les horaires, je crus un instant que j'étais déjà au paradis tant la surprise de cette réponse m'avait saisie. Pourtant, ma joie s'effaça bien vite lorsque j'eus la pensée d'un autre problème. Je dis au nouveau patron de James : Oui, mais il y à un problème, c'est que James n'à pas de domicile ! Il me répondit sèchement : Ca tombe bien, j'ai le studio que je prête à cet ivrogne et je vais le virer sur-le-champ ! Suivez-moi !

Et, le croiriez-vous ? Cinquante mètres plus loin, sur le même trottoir, toujours rue Pertinax, nous sommes entrés sous un porche et là, nous avons traversé une cour. Là, oui là, un étage plus haut, une porte entrouverte, les clés à l'intérieur et… personne dans l'appartement ! L'employé déménageur était bel et bien parti.

Le propriétaire, ouvrant les fenêtres, dit à James : On tâchera de te trouver un lit et une table sinon, tu as déjà le minimum pour la cuisine et une douche-wc. Pour le loyer, c'est un avantage en nature qui sera porté sur ta feuille de paie !

Il remit les clés à James et lui donna rendez-vous pour débuter son travail le lendemain à 7heures pour aller à Marseille et ramener des meubles sur Nice.

Après avoir passé un coup de balai et rangées les bouteilles vides laissées par le précédent locataire indélicat, nous refermions l'appartement à clés et je décidais de chercher un sac de couchage ou des couvertures pour James. A peine étions nous arrivés à la voiture que je ramassais encore une tape amicale sur l'épaule. Cette fois, c'était une vieille connaissance dont la femme tenait un magasin de vêtements appelé "Marlène Boutique". Devinez où était ce magasin ? Bien entendu, vous avez deviné ! Dans cette même rue Pertinax.

Il me dit que c'était la période des soldes et que, comme chaque année, je devais décorer sa vitrine. C'était donc le moment opportun pour y passer.

Nous nous sommes donc rendus chez Marlène et je lui présentais James qui lui raconta son histoire. Elle le prit aussitôt en affection et me dit : Pendant que tu prends les mesures sur mes vitrines, je vais habiller ton petit protégé !

Elle lui trouva un beau Jeans, un pull, une veste, une chemise, et tout cela gratuitement, comme un remerciement à la belle histoire qui lui avait été racontée. Enfin, je remis à James l'argent de l'acompte qu'elle m’avait versé pour mon travail de déco.

Nous avons pris ensuite la direction de La Trinité pour retourner à mon domicile quand, passant devant un grand magasin de meubles , je me souvins tout à coup que derrière ce magasin étaient entassés les meubles dont les clients se débarrassaient pour remplacer par des neufs. Avec l'accord du Gérant, nous avons chargé dans le break : Un cosy lit d'une place, un sommier, un matelas, un fauteuil, une petite table, une chaise et, de là, nous sommes passés chez moi pour prendre une paire de draps et deux couvertures.

Vers onze heures, nous retournions sur les lieux de son nouveau domicile pour y emménager les quelques meubles que nous avions récupérés. Après avoir rangé tous les meubles et fait le lit, James tira du fond de son sac quelques livres et son précieux carnet qu'il disposa le long de l'étagère du cosy. Nous avons regardé ce carnet dans lequel s'inscrivait son cri à l'attention de Dieu et, à ce moment là, nous avons entendu sonner les cloches de l'Eglise Notre Dame, tout près de notre rue… Il était MIDI !

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 16:30
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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 07:00





Mardi, le 19 mai 2009
 –  L'exemple de Rebecca

« Quand elle eut achevé de lui donner à boire, elle dit : je puiserai aussi pour tes chameaux » Genèse 24.19

Les dirigeants d'entreprises observent sans cesse les attitudes et les habitudes de travail de leurs collaborateurs et collaboratrices. Ils ont besoin de personnes en qui ils peuvent faire confiance, des personnes pleines d'énergie, fiables, compétentes et enthousiastes. Quand ils en trouvent, ils savent généralement les récompenser. C'est pourquoi vous devez aujourd'hui faire de votre mieux, là où vous êtes, sans attendre une occasion future qui ne viendra peut-être jamais.

Rebecca fit précisément cela, et en conséquence, elle hérita de la fortune d'Abraham, devint l'épouse d'Isaac et la mère d'Israël. Quelle aventure pour cette jeune fille de la Mésopotamie !

Abraham envoya son serviteur avec la mission de trouver une femme pour son fils. Celui-ci demanda à Dieu un signe pour confirmer son choix. Il demanda à ce que la femme qui lui offrirait de l'eau à boire, à lui et à ses chameaux, soit celle qu'il devait choisir pour devenir la femme d'Isaac. Avez-vous jamais pensé à la quantité d'eau qu'un seul chameau assoiffé peut boire d'un seul coup ? En fait de signe, il était assez exigeant !

Le serviteur cherchait une femme prête à servir plutôt qu'à être servie, prête à mettre de côté ses propres plans pour répondre aux besoins des autres plutôt que de leur demander de répondre à ses propres besoins. Rebecca réussit l'examen ! D'abord elle ne perdit pas de temps : « elle courut au puits. » Et elle fut efficace : « elle puisa pour tous les chameaux » (
Genèse 24, 20) ! Son acte de bonté pour un serviteur, ce jour-là, allait changer le cours de sa vie. Elle était venue souvent à ce puits et il ne s'était rien passé d'extraordinaire. Mais aujourd'hui, la voilà qui rencontre la faveur divine et sa vie est transformée. Et si elle n'avait rien fait et laissé passer sa chance ? Vos actions et votre attitude d'aujourd'hui influencent l'abondance des bénédictions dont vous pourrez bénéficier à l'avenir. Donnez toujours le meilleur de vous-même, car vous ne savez jamais si la personne qui vous observe en ce moment n'est pas l'instrument déjà choisi par Dieu pour vous bénir demain !

Bob Gass

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 06:54





Lundi, le 18 mai 2009
 –  Dieu peut-Il vous faire confiance ?

« Tout ce que l'on demande à ceux qui gèrent des choses de grande valeur, c'est d'être dignes de confiance. » 1 Corinthiens 4.2

Rien ne nous appartient ! Nous ne sommes que des gérants sur cette terre. Tout appartenait à Dieu avant votre venue ici-bas et Il le prêtera à quelqu'un d'autre lorsque vous partirez. Notre nature égoïste affirme : « Si cela ne m'appartient pas, pourquoi devrais-je m'en occuper ? » Mais nous vivons selon un principe plus élevé : « Si cela appartient à Dieu, je devrais m'en occuper avec davantage de soins. »

Jésus a raconté l'histoire de cet homme d'affaires qui, avant de partir en voyage, avait confié sa fortune à ses serviteurs. A son retour il avait évalué leur fidélité et les avait récompensés en conséquence. Ecoutez Ses paroles : « C'est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de choses, Je te confierai beaucoup, entre dans la joie de ton maître » (
Matthieu 25.21).

Si vous faites fructifier tout ce que Dieu vous a confié, Il vous promet trois récompenses :
1- D'abord Il vous félicitera : « C'est bien, bon et fidèle serviteur. »
2- Ensuite vous serez promu à de plus hautes fonctions : « Je te confierai beaucoup. »
3- Enfin vous participerez aux fêtes données par Lui : « Entre dans la joie de ton maître. »

Pour beaucoup d'entre nous, le test le plus sévère que nous devons passer est celui de l'usage que nous faisons de notre argent ! Ecoutez : « Si donc vous n'avez pas été fidèle dans votre façon d'utiliser les richesses trompeuses de ce monde, qui pourrait vous confier les vraies richesses du ciel ? »

L'usage que vous faites de l'argent que Dieu a mis à votre disposition a une influence directe sur la qualité de votre vie ! Si vous ne pouvez ou ne voulez pas soutenir l'oeuvre de Dieu avec 10 % de vos revenus, comment pouvez-vous affirmer que vous êtes à 100 % en accord avec Lui et avec Sa Parole ? Se pourrait-il que votre façon de gérer votre argent vous empêche de recevoir davantage des bénédictions divines ?

Bob Gass

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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 08:46

Qui montera à la montagne de l’Eternel ?

Duncan Campbell relata une autre expérience survenue pendant qu’il travaillait en Ecosse : " Je ne pouvais pas prêcher " dit-il. " Je n’avais pas le contact avec Dieu. Les cieux étaient impénétrables. C’était comme si un plafond d’airain de 300 mètres d’épaisseur m'en empêchait l’accès. " Il n’essaya donc plus de prier. Il demanda à un jeune homme nommé John Cameron de le faire à sa place. Le jeune homme se leva et dit : "A quoi bon prier si le contact avec Dieu ne nous est pas possible? " Il cita le Psaume 24 : " Qui pourra monter à la montagne de l’Eternel ? " On ne peut s’approcher de Dieu, à moins d’avoir les mains pures, c'est-à-dire par des relations saines avec les autres et par un cœur pur. " Qui pourra monter à la montagne de l’Eternel ? Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur " (Psaumes 24:3-4). Après avoir lu le Psaume 24, le jeune homme commença à prier. Il pria dix, quinze, vingt minutes. Puis soudain, il dit : " Excuse-moi, Seigneur, pendant que je résiste au diable. "  Il se retourna et ordonna au diable de s’en aller et de quelle manière y aller. Il combattit pour tout ce qui était à combattre.

On parle de porter l’armure de Dieu et de résister au diable ! Lorsque qu’il eut résisté au diable, il finit de prier. Il pria pendant quarante-cinq minutes. Lorsque sa prière fut terminée, c’était comme si Dieu avait mis le contact dans le ciel. L’Esprit de Dieu descendit sur cette église, cette communauté, la salle de bal située à l’autre bout de la ville et le cabaret du même lieu. Le réveil naquit de cette prière !

A la fin du livre de Malachie, il est écrit : " Et soudain (c’est le mot qui me plait), entrera dans Son temple le Seigneur que vous cherchez " (Malachie 3:1). Vous rappelez-vous ce qui est dit des bergers ? Ils gardaient leurs troupeaux pendant la nuit quand, soudain, un ange du ciel se manifesta. Vous souvenez-vous du groupe d’hommes qui attendaient dans la chambre haute ? Soudain, le Saint-Esprit se posa sur eux dans cette chambre haute.

Il y a une date dans l’histoire que j’aime particulièrement. C’est le mercredi 13 août 1727. Un petit groupe de personnes, en Moravie, attendait lors d’une réunion de prière. A 11 heures, soudain, le Saint-Esprit se manifesta. Savez-vous ce qui est arrivé ? La réunion de prière débutée à 11 heures dura 100 ans ! C’est véridique ! Cette salle de prière ne se désemplit pas durant un siècle ! C’est la prière la plus longue d’hommes et de femmes que je connaisse. Même des enfants de 6-7 ans portaient dans la prière le fardeau des pays dont ils ne pouvaient pas même orthographier les noms.

 

Pourquoi nous n’avons pas de réveil

Dans une ville ancienne d’Irlande, on vous montrera avec révérence un endroit où quatre jeunes hommes se rencontraient nuit après nuit, priant régulièrement pour un réveil. Au Pays de Galles, se trouve un lieu dans les collines où trois ou quatre jeunes gens âgés seulement de 18-19 ans se rencontraient nuit après nuit pour prier. Ils ne laissaient pas Dieu tranquille; pas question pour eux qu’Il refuse ! Et ils priaient pour la naissance d’un réveil, jusqu’à l’épuisement de leurs forces humaines.

Si vous espérez un réveil dans votre assemblée sans bouleversement, renoncez-y. Le réveil coûte cher. Je peux vous donner une raison toute simple pour laquelle nous n’avons pas de réveil en Amérique : parce que nous sommes satisfaits de vivre sans. Nous ne cherchons pas Dieu, nous cherchons les miracles, nous sommes en quête de grandes campagnes, nous aspirons aux bénédictions. Dans Nombres 11, Moïse dit à Dieu : " Tu me demandes de porter un fardeau auquel je ne peux faire face. Interviens ou tue-moi ! " Aimez-vous suffisamment l’Amérique pour dire à Dieu : "Oh Dieu, envoie un réveil ou tue-moi !" ? Pensez-vous que le temps soit venu de changer la prière de Patrick Henry :: "Rends-moi la liberté ou donne-moi la mort !" en : "Donne-moi le réveil ou laisse-moi mourir ! " ?

Dans le chapitre 20 de Genèse, Rachel va vers Jacob et l’implore à genoux : " Donne-moi des enfants ou je meurs. " Etes-vous prêts à tomber à genoux devant Dieu, pour L'implorer de susciter la naissance spirituelle des enfants spirituels de votre région ?

Les gens disent : "Je suis rempli du Saint-Esprit." Si la venue de l’Esprit n’a pas révolutionné votre vie de prière, vous feriez mieux de vérifier ce détail. Je ne suis pas certain que vous possédiez ce dont Dieu veut vous doter.

Il a été dit que la prière changeait les choses. NON ! La prière ne change pas les choses. La prière change les gens et ceux-ci changent effectivement les choses. Nous souhaitons tous que Gabriel fasse le travail. Mais Dieu dit : " Fais-le toi-même avec Ma force toute suffisante. "

Il nous faut devenir comme cette femme, Anne. Qu’a-t-elle fait ? Elle a pleuré, elle a jeûné, et elle a prié.

Jésus, l’Oint de l’Eternel, avait fait de la prière une pratique quotidienne.

Paul, malgré son bagage intellectuel, se reposait sur la prière, car il réalisait sa faiblesse.

Le roi David se considérait comme un malheureux et criait à l’Eternel.

Anne priait pour un fils et donna naissance à un prophète.

Les prières de quelques jeunes gens ont déclenché le réveil.

Rien ne conduit au changement, hormis la prière.

 

 

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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 08:41





Dimanche, le 17 mai 2009
 –  Comment surmonter la crise (2)

« ... remplacer leur tristesse par des marques de joie, la cendre sur leur tête par un splendide turban... » Esaïe 61.3

Surmonter un temps de crise et en faire un tremplin pour atteindre de nouveaux sommets implique un changement d'attitude dans votre vie de tous les jours et une nouvelle manière de penser. Affronter les conséquences de la crise est aussi nécessaire que percer un abcès qui suppure. C'est la première étape vers la guérison totale.

Ceux qui savent sortir d'une crise, non pas affaiblis mais plus forts et plus stables, savent aussi reconnaître quels espoirs et quels rêves ont été anéantis à jamais par les temps de crise. Ils ont appris ensuite à réparer les brèches et à restaurer ce qui pouvait l'être. Parfois l'impression que l'on ressent est que « rien ne sera plus comme avant », ce qui est normal.

Votre manière de travailler, de vous détendre, de parler à vos amis et à votre famille en sera affectée. Car les crises ébranlent toujours les fondations de notre confort. C'est alors que nous devons trouver au fond de nous les forces nécessaires, le courage, l'espoir que nous pensions avoir perdus à jamais, pour les surmonter.

Aujourd'hui vous vous sentez désespéré, mais de telles ressources existent au fond de vous. Dieu les y a placées ! Même sans force vous pouvez vous approcher de Celui qui peut vous la fournir en abondance. « Eternel, ma force, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur, mon Dieu, mon rocher où je trouve un abri... » (
Psaume 18.2) La guérison intérieure survient au moment où vous abandonnez tout espoir d'un meilleur passé pour vous avancer à la rencontre certaine d'un meilleur futur !

Bob Gass
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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 08:45

Samedi, le 16 mai 2009  –  Comment surmonter la crise (1)

« ... remplacer leur tristesse par des marques de joie, la cendre sur leur tête par un splendide turban... » Esaïe 61.3

Connaître des temps de crise fait partie de la vie. Personne n'y échappe. Telle une bombe qui explose soudain, notre vie de désagrège d'un coup sous nos yeux, et il ne nous reste que des morceaux disparates à ramasser coûte que coûte. Divorce, deuil, ruine financière, maladie incurable... des temps de crise surviennent toujours ! Cependant une crise peut non seulement être surmontée avec succès, mais aussi nous fournir une chance de nous endurcir. Le symbole chinois pour une crise implique autant le danger que l'opportunité qui en résulte. Lorsque les risques sont grands et l'issue douteuse, la douleur peut ainsi faire naître en nous un sentiment aigu de motivation et de détermination. De nouveaux espoirs, de nouvelles attitudes face à la vie, de nouvelles rencontres naissent souvent dans la cendre des crises passées.

Mais la guérison ne vient qu'après les pleurs ! Au coeur de la crise, les émotions sont à vif. Vous risquez de vous sentir abandonné, rejeté, en proie à la rébellion, à la peur, à la déprime, et si vous ne leur résistez pas, ces émotions risquent de vous ronger et vous détruire. Allez les déposer à Ses pieds et criez-Lui votre peine ! « Jusqu'à quand devrai-je me faire du souci et me ronger de chagrin tout le jour ? » (
Psaume 13.2). David savait crier son désespoir à Dieu, sans essayer d'afficher un faux courage.

Faites de même : parlez honnêtement à Dieu, dévoilez-Lui vos émotions et laissez-Le « remplacer votre tristesse par des marques de joie... »

Bob Gass

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