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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 11:25





Vendredi, le 15 mai 2009
 –  Passez davantage de temps auprès de moi...

« Ceux qui s'attendent à l'Eternel renouvellent leur force. » Esaïe 40.31

La plupart des gens que l'on croise dans la rue semblent avoir un téléphone portable greffé sur l'une de leurs oreilles ! Ils ont appris à conduire à toute allure, à écouter de la musique, à converser au téléphone et à conclure des contrats, le tout en même temps, ou presque ! De nos jours, qui a le temps d'attendre ? Pourtant l'attente sereine et confiante dans la présence de Dieu enrichira notre vie spirituelle plus que toute autre expérience.

Vous y gagnerez :

1- De la force : « Ceux qui passent du temps auprès de Dieu renouvelleront leur force. Ils pourront s'élever dans les airs comme les aigles, courir sans jamais se fatiguer, marcher sans jamais perdre leur rythme » (
Esaïe 40.31 LM). Vous sentez-vous à bout de forces aujourd'hui ? « Attends-toi à l'Eternel et Il fortifiera ton c½ur. » (Psaume 27.14).

2- De l'encouragement : vous sentez-vous incompris et rejeté ? Etes-vous déprimé de voir ceux qui vous critiquent et vous rejettent prospérer à qui mieux-mieux ? Alors écoutez : « Renonce à ta colère... Ceux qui font le mal seront éliminés, mais ceux qui comptent sur le Seigneur posséderont le pays » (
Psaume 37.8-9). Ne soyez pas déprimé ; le dernier chapitre de l'histoire est encore à lire ; au dernier chapitre, c'est nous qui sommes victorieux !

3- Un sentiment de libération : vous sentez-vous aujourd'hui prisonnier des circonstances ? Ecoutez : « Je me suis attendu au Seigneur... Et Il m'a retiré du puits infernal, de la boue sans fond » (
Psaume 40.1). Détendez-vous donc. Ayez davantage confiance en Lui. Il vous aidera à traverser les situations oppressantes.

4- Du progrès spirituel. Voulez-vous grandir dans la foi ? Ecoutez : « Laissez la patience faire son travail en vous » (
Jacques 1.4 LM). Soyez patient ! Persévérez dans votre marche sans vous ronger de souci : Dieu est plus grand que votre problème. Votre devoir est simplement de Lui obéir et de Lui faire confiance tout en Le laissant libre d'agir. Sa volonté doit toujours l'emporter sur vos envies et vos aspirations. Aussi passez davantage de temps dans la présence de Dieu !

Bob Gass

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 10:32
UN UNIVERS OBSCUR
Pendant toute mon enfance, j'ai vu ma mère tirer les cartes. Elle pratiquait ce que sa propre mère lui avait enseigné. Il m'arrivait de m'asseoir en face d'elle attendant qu'elle dévoile mon avenir. Une chose me fait sourire aujourd'hui, ma mère qui était connue pour être une "devineresse", n'a jamais vu que son fils serait un jour "prédicateur de l'évangile". Les voies de DIEU ne sont pas nos voies. Esaïe 55 : 8 La cartomancie ne lui suffisant plus, ma mère a pratiqué, la chiromancie (lecture de la vie passée, présente et future au travers des lignes de la main), la radiesthésie avec un pendule, la divination par vision. A partir de photos, elle exerçait une influence sur la vie des gens. Je n'étais à l'époque que le spectateur fasciné de ces choses. J'étais désireux d'utiliser un jour cet "héritage familial".

AMBIANCE FAMILIALE
Notre famille qu'elle était elle ? Nous habitions à Sedan dans les Ardennes. La ville était frappée par le chômage qui nous touchait depuis quelques années. Mon grand- frère avait de mauvaises fréquentations. Il se droguait et buvait de l'alcool. Il vivait un malaise intérieur profond. Il devenait très violent. Un jour à la maison, il a voulu s'empaler sur un sabre. La pointe du sabre s'est bloqué dans la boucle en métal de son ceinturon. Grâce à cela il eut la vie sauve. Nous avions échappé à un drame. Mon père qui avait toujours travaillé, connaissait le chômage. Ce qui l'humiliait profondément. Le climat familial était très tendu. La relation entre mes parents se détériorait et devenait violente entre mon père et mon frère. Financièrement nous étions au bord du gouffre. Nous allions vers une rupture familiale certaine. Pour ma part, je me défoulais dans un club d'arts martiaux. Je faisais de la compétition à un haut niveau. Le week-end, je fréquentais les mauvais garçons d'une cité H.L.M. La haine et l'amertume remplissait mon cœur. Je commençais à me battre régulièrement dans les rues. Je donnais libre cours à ma violence. Lors d'une compétition plusieurs arbitres durent m'arrêter, car j'allais massacrer mon adversaire. Il y avait comme un étau qui se resserrait autour de moi. Il y avait souvent, des règlements de comptes entre bandes adverses de différents quartiers. Un jour je ne pus échapper à une de ces bandes qu'en me réfugiant dans un poste de police. J'étais champion de karaté mais je vivais en permanence dans la crainte. Je portais sur moi des armes blanches pour me défendre en cas d'agression.

CABINET DE CONSULTATIONS ET CLIENTELE !
Pour boucler les fins de mois, ma mère décida d'ouvrir "un cabinet de consultations" de voyance. La salle d'attente devint très vite trop petite pour accueillir les épouses et les maris trompés, les malades condamnés, les désespérés. Venaient aussi des individus à la recherche d'une jeteuse de sorts. Les clients étaient des hommes et des femmes de toutes catégories sociales, prêts à tout donner pour recevoir "une dose d'enchantement". La clientèle se divisait en trois catégories : celle qui avait soif de sensationnel celle qui avait peur de l'avenir celle qui était malade, et qui attendait la guérison des passes magnétiques.

LE SPIRITISME
Ma mère invitée par une cartomancienne, s'est rendue dans un séminaire sur le spiritisme. Elle voulait ajouter une autre corde à son arc. A la maison, j'attendais son retour avec impatience. Il me tardait de savoir si ma mère serait compétente dans cette pratique. Lorsqu'elle revint, je lui demandais : "Alors ça marche ?" La réponse fut affirmative. Il ne restait qu'à passer à la pratique. Le spiritisme par définition, est la croyance en la possibilité d'une communication entre les vivants et les esprits des défunts. Au début, nous l'avons cru. Nous pensions parler aux chers disparus de notre famille. Nous nous réjouissions aussi d'entrer en contact avec des personnalités qui avaient marqué l'histoire de l'humanité. Nous considérions cela comme un privilège. Une de mes tantes s'est jointe à nous. Elle cherchait à entrer en contact avec son mari décédé dans un accident de voiture alors qu'il était jeune. Son fils nous a aussi rejoint. J'étais séduit, je voulais comprendre, savoir… Nous pouvions interroger le monde invisible, l'au-delà.

PARAPSYCHOLOGIE
J'allais enfin comprendre le sens de la vie ! C'ETAIT SENSATIONNEL! L'occultisme devenait une passion. J'ai commencé à voler des livres sur ce sujet, pour jouer à l'apprenti sorcier. Je devenais adepte de la lévitation, et de la parapsychologie, l'influence de l'esprit sur la matière. Je faisais tourner des feuilles de papier dans l'espace et travaillait à déplacer et à tordre des cuillères. Lorsque je faisais des compétitions de karaté, lors des grandes rencontres, j'invoquais sur le terrain de combat les esprits afin d'avoir la victoire. Quant à mon frère, il s'était assagi. Il était en recherche spirituelle et cherchait la Vérité auprès de plusieurs religions et de sectes. Insatisfait de ses recherches; et pour trouver la Vérité, il s'est procuré la Bible. Un jour, en la lisant, il découvrit que nous faisions du spiritisme. Il s'est vivement opposé à nos agissements, déclarant que LA BIBLE, LA PAROLE DE DIEU, dénonçait de telles pratiques. Nous pensions qu'il était en pleine crise mystique. Pour nous ce n'était qu'un crise de plus. Il nous annonça qu'il ne reviendrait plus à la maison, tant que nous continuerions cette pratique.

ENVERS DU DECOR
Nos affaires ont bien marché pendant quelques mois. Mais les choses ont commencé à se détériorer. Des phénomènes inexpliqués ont commencé à se produire progressivement chez nous, nous plongeant dans l'envers du décor. Pour ma part, de fortes angoisses me saisissaient; les lumières s'éteignaient et s'allumaient en ma présence. On entendaient des bruits dans les murs et la température de la maison baissait anormalement. La nuit, j'étais victime d'attouchements. Une nuit je sentis que j'étais saisi et soulevé de plusieurs centimètres au-dessus de mon lit, en lévitation. La frayeur m'habitait. Je sentais que j'avais des troubles du comportement. J'avais le sentiment d'un véritable dédoublement de personnalité. J'avais peur du noir, et pendant plusieurs mois je dormais la lumière allumée. Je ne pouvais plus rester seul. Lorsque j'étais dans la rue, je devais revenir à la maison en courant, car j'avais l'impression d'être poursuivi.

IMPUISSANCE
J'étais seul avec ma psychose ! Plusieurs mois, en silence, j'ai souffert vivant un véritable enfer. Je n'en parlais pas à mes parents. Je me débattais tout seul. J'avais pensé consulter un psychiatre, mais j'avais la crainte d'être interné et bourré de médicaments. Je ne voulais pas être prisonnier des cachets. Ma souffrance n'était pas d'origine physique. C'était une souffrance d'origine spirituelle, je le savais. Il me fallait donc un remède "spirituel". J'aurais aimé trouver du secours auprès de notre religion, mais l'ecclésiastique qui nous visitait n'était pas contre le spiritisme. D'ailleurs, il le pratiquait avec nous !

PERTE DE CONTROLE
Parfois, la table du salon n'était plus sous notre contrôle. Même la lourde table de cuisine bougeait lors des séances. Mais un jour tout à basculé, provoquant chez moi un véritable déclic. Ma petite sœur avait six ans. Elle savait tirer les cartes et grandissait dans ce milieu spirite. Les pouvoirs augmentaient dans chacun des enfants de la famille ! Pour jouer, elle manipulait le guéridon et cherchait à nous copier. Ce jour-là, j'étais dans la salle à manger, pensif, et mon regard s'était posé machinalement sur ma sœur qui jouait avec le guéridon. Plaçant au centre de la table le bout de son doigt. Elle me dit : "regarde", Tout à coup le guéridon a commencé à bouger et à marcher, défiant les lois de la nature! J'ai hurlé, appelant ma mère pour qu'elle vienne voir. Etant à cette époque très vulgaire, j'ai utilisé un vocabulaire très grossier pour insulter "les puissances des ténèbres" qui se manifestaient.

CONTRADICTIONS ET CONVICTION
J'étais depuis quelques temps, de plus en plus convaincu, que ce n'étaient pas des morts qui nous parlaient, mais des démons, des puissances maléfiques . Au fur et à mesure des séances le langage des esprits était devenu très ordurier et cela ne correspondait plus au langage des défunts de notre famille ! J'avais remarqué de nombreuses contradictions dans leurs dires ainsi qu'une certaine confusion. Je me demandais comment Napoléon pouvait parler en même temps dans plusieurs endroits à la fois ? Comment pouvait-il être omniprésent ? Je sentais que nous étions manipulés. Plus tard, lorsque je suis devenu chrétien, j'ai découvert au travers de l'enseignement biblique, que le diable est passé maître dans l'art du déguisement et qu'il est le père du mensonge. JESUS lui-même, dans la parabole du mauvais riche et du pauvre Lazare, enseigne qu'il y a un "abîme entre les morts et les vivants" et que cet abîme était infranchissable ! Donc, nous n'entrions pas en contact avec des défunts mais avec des démons ! Voyant ma petite sœur emprunter le même chemin que moi, j'étais comme "éclairé". J'étais convaincu que les puissances occultes étaient sans pitié à notre égard. Leur seul but, était la destruction de notre famille.

L'AGRESSION
Ma petite sœur avait la nuit des visions morbides de cimetières et de tombes. Elle voyait des personnes autour de son lit. Ses cris nous réveillaient. Un phénomène de destruction semblait se développer sans que nous puissions rien faire. Nous ne maîtrisions plus rien ! Le chien hurlait à la mort, lors des séances de spiritisme. Il était lui aussi tourmenté ! Je quittais peu à peu le monde rationnel et m'enfermais dans un univers paranormal. Un jour insultant les puissances des ténèbres, j'ai vécu une expérience horrible, celle d'être agressé par "le monde des esprits" Quelque chose d'indéfinissable entra dans ma bouche et me brûla les entrailles. Je ne pus que me taire, horrifié. Je restai choqué et silencieux pendant plusieurs jours. Ma mère ne savait que penser ! Tous les phénomènes convergeaient sur ma personne. C'était inexplicable. A chaque séance de divination ma mère priait Dieu pour qu'il l'éclaire. Elle priait aussi une "sainte" qui l'avait soit disant guérie d'une grave maladie. Elle avait une médaille de cette "sainte" et elle lui accordait un pouvoir protecteur !

"JOUR J"
Il y eu un jour J au mois de février 1985. A six heures du matin, après une nuit d'insomnie, j'ai entendu une voix dans mon esprit qui m'a déclaré : "Il est l'heure, lève-toi, ouvre la fenêtre, jette-toi en bas, et meurs jeune !" La mort, je n'y avais pas encore pensé comme solution à mon tourment. C'était formidable, mourir, c'était enfin dormir, dormir pour toujours ! C'était le repos, la paix. Vivre pour moi, c'était souffrir, c'était l'enfer ! J'ALLAIS ME SUICIDER ! Je me suis levé et je suis allé à la fenêtre de ma chambre. Je regardais le béton plusieurs mètres plus bas. Je voyais la mort, la délivrance que j'espérais .

LE TRAVAIL DE DIEU DANS MA CONSCIENCE
Prêt à passer à l'acte, alors que j'ouvrais la fenêtre, IL Y EUT COMME UN REFLEXE SE SURVIE DANS MA CONSCIENCE ! Pouvais-je être sûr que la mort serait une délivrance ? Tout à coup elle m'apparaissait comme une inconnue. Une pensée s'est imposée à mon esprit : "Tu vis l'enfer, mais si tu franchis le seuil de la mort, es-tu sûr de ne pas emporter cet enfer avec toi ? Ne vas-tu pas en enfer ?".

PREMIERE PRIERE
J'ai fermé violemment la fenêtre et je suis tombé à genoux, en transes, criant de tout mon cœur vers Dieu ! Je lui ai dit :"Dieu, je ne sais qui tu es, je ne sais pas si tu es Bouddha, Mahomet ou Jésus-Christ, mais je m'adresse à TOI qui as créé le ciel et la terre, si tu existes, SAUVE-MOI, JE T'EN SUPPLIE ! Mes parents ayant entendu du bruit, sont venus dans ma chambre. Ils m'ont découvert en transes et en larmes. Ils ne savaient que faire. Je voyais mon père désarmé et ma mère impuissante. Je déclarais à ma mère que j'allais trouver un appartement, car notre maison était hantée. J'étais psychiquement épuisé ! Depuis plusieurs mois, je n'arrivais plus à dormir

L'HEURE H
Fuyant la maison, j'ai erré dans les rues de la ville. C'était un samedi matin. Les commerçants installaient leurs étalages sur la place pour le marché hebdomadaire. Vers neuf heures, j'ai croisé un groupe de jeunes, ils distribuaient des prospectus sur "la foi chrétienne", avec une invitation gratuite à venir écouter l'évangile. J'ai aussitôt froissé le prospectus. La spiritualité j'en avais assez. On me proposait "des bondieuseries", c'était le bouquet ! Je continuais à marcher, je repensais au suicide raté et à la situation de ma famille. J'étais désespéré. Une demi-heure plus tard le même groupe de jeunes chrétiens était en face de moi. Très vite, j'ai changé de trottoir ! Une demi-heure plus tard alors que j'étais toujours dans mes pensées et sans solution, une personne me tend un prospectus. C'était un membre du groupe de jeunes qui me donnait le dernier prospectus. Je l'ai pris rapidement, je ne voulais pas parler. J'avais peur des sectes. Après avoir fait une quarantaine de mètres, quelques chose s'est passé en moi : DIEU A TRAVAILLE MON COEUR La prière que j'avais envoyée vers le ciel" ce matin-là à six heures, venait de revenir dans mon esprit comme un boomerang. J'avais une conviction profonde : DIEU ME DONNAIT RENDEZ-VOUS ! Faisant demi-tour, j' allais vers le chrétien et lui déballais mon curriculum vitae. "Bonjour Monsieur, je m'appelle Franck ALEXANDRE, ma mère est cartomancienne, spirite, radiesthésiste etc… On m'appelle le fils de la sorcière. Ma maison est hantée de la cave au grenier. Je suis entouré de "présences", victime d'attouchements, j'entends des voix. La relation entre mon père et ma mère est tendue. Ma petite sœur a des visions la nuit et elle pousse des hurlements ! je suis ceinture noire de karaté, je me bats dans les fêtes foraines…AVEZ-VOUS UNE SOLUTION POUR MOI ? J'étais en baskets et survêtement, avec un blouson noir et des armes blanches sur moi. Je pensais bien qu'il allait me dire "NON" mais à ma grande surprise, il dit "OUI", il y a une solution. Il a sorti SA BIBLE, et pour la première fois de ma vie, j'allais être mis K.O, touché en plein cœur par L'AUTORITE DE LA PAROLE DE DIEU ! Il me lut un texte dont la référence est à jamais gravée dans ma mémoire : "Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts CAR QUICONQUE FAIT CES CHOSES EST EN ABOMONATION A L'ETERNEL". La Parole de Dieu, la Bible, venait d'illuminer mon cœur. J'étais convaincu de péché. Je comprenais que j'étais sous une malédiction à cause des pratiques familiales. Elles étaient une abomination pour Dieu. Je demandai comment se débarrasser de telles choses. Il me déclara : " que seule une rencontre personnelle avec Jésus-Christ pouvait le faire". Je suis donc allé à une soirée d'évangélisation. Ce fut ce soir-là " UNE RENCONTRE DE PUISSANCE". Le prédicateur prêchait L'EVANGILE DE JESUS-CHRIST et j'étais bouleversé. Seul Jésus-Christ pouvait pardonner mes péchés et me faire participer à sa nature divine. Il était vivant et ressuscité ! J'étais saisi de tremblements. Je savais que l'évangile était la réponse à mes questions, le remède à ma souffrance. Le pasteur est venu vers moi à la fin de la réunion. Il avait compris mon problème. Il m'a proposé de prier pour moi. Je lui ai déclaré : "Monsieur, je veux que vous priez pour moi, car celui qui est en vous est plus grand que celui qui est en moi !"

VOYAGE AU "NIAGARA" CELESTE !
Dans une pièce à part, les pasteurs ont prié pour moi et m'ont conduit à la repentance. Ils m'invitaient à DEMANDER PARDON A DIEU pour mes péchés et pour la pratique de l'occultisme. Je prenais conscience d'avoir péché en pratiquant les sciences occultes mais surtout je prenais conscience que j'étais par nature un pécheur. Ils m'invitèrent à ACCEPTER JESUS COMME SAUVEUR ET SEIGNEUR. De ma bouche j'ai confessé Jésus-Christ comme mon sauveur et L'AMOUR DE DIEU REMPLIT MA VIE. Cela ressemblait à des cascades rafraîchissantes. Mon esprit était envahie d'une vision spirituelle. J'ai vu alors des choses glorieuses. Un trône m'est apparu et a disparu pour laisser place à un fleuve d'une puissance extraordinaire. Ce fleuve était limpide et pur comme du cristal. Il tomba sur moi, visitant mon être tout entier. J'entendis alors des bruits étranges au dedans de moi. Ces bruits étaient ceux de verrous que l'on ouvre, de chaînes que l'on arrache. J'entendis le bruit sourd d'une porte de prison qui après avoir été enlevée de ses gonds tombe et ébranle le sol. Ensuite j'entendis une voix . Cette voix était celle du Seigneur Jésus. Il me déclara que je serai son serviteur, qu'il m'avait choisi et que je prêcherai l'Evangile à des nations. Le feu des tourments venait de me quitter. J'étais comme transporté au ciel. Une paix surnaturelle me remplissait de la tête au pieds, j'étais totalement libéré et comme mort sur ma chaise ! Plusieurs fois les pasteurs m'ont demandé si j'allais bien. J'expérimentais une présence que je n'avais jamais connue, celle de Jésus-Christ dans mon cœur. Je savais que j'étais devenu CHRETIEN, que j'étais pardonné, que j'avais la vie éternelle et que j'étais une nouvelle créature ! Enfin j'étais libre, je me sentais léger, des tonnes de fardeaux venaient d'être enlevées de mes épaules !

LE RETOUR A LA MAISON
J'ai supplié le pasteur de me permettre de dormir dans l'église. Chez moi c'était "l'enfer". Il m'a alors encouragé et m'a dit d'aller dire à ma famille ce que Jésus venait de faire pour moi. Ainsi il m'a cité 1 Jean 4 : 4 : "Celui qui est en nous (Jésus-Christ) est plus grand que celui qui est dans le monde". Alors je suis parti en courant, fortifié. Je sautais dans la rue, bondissant par dessus les poubelles ! EFFICACITE DU "NOM DE JESUS" J'entrais en trombe dans le cabinet de consultation de ma mère en criant : "Maman, j'ai rencontré Jésus, je suis libre, nous avons commis un péché d'abomination, et nous sommes sous une malédiction. Mais Jésus m'a pardonné, tu dois te convertir aussi ! J'étais plutôt maladroit et je présentais l'évangile à ma manière, en brut, comme une brute que j'étais ! Ma mère, étonnée me demanda des explications. De plus je venais d'interrompre une séance. Elle faisait tourner des verres avec une jeteuse de sorts. Lorsque la femme entendit le nom de Jésus, cela lui déplut fortement. Elle me fixa droit dans les yeux pour me jeter un sort ! Je me suis senti très mal, mon esprit a vacillé et j'ai dû m'appuyer au mur. J'ai repensé à la manière dont s'y prenaient les pasteurs. Lorsqu'ils avaient prié pour moi, ils avaient ordonné aux puissances des ténèbres de quitter ma vie "dans le nom de Jésus". J'ai alors fait comme eux. J'ordonnais à cette femme de sortir de la maison "au nom de Jésus". En colère, offusquée, elle s'est levée et est partie en trombe ! Ma mère se demandait ce qui se passait. Je lui racontais alors comment j'avais découvert l'évangile, que tous nos malheurs venaient du fait que nous pratiquions l'occultisme et que nous vivions sans Sauveur. Je lui ai dit : "De toute manière, tu vas connaître ces pasteurs, puisque je les ai invité à venir à la maison. Ils vont arriver pour tout expliquer". Elle ne reconnaissait plus le fils qui avait quitté quelques heures plus tôt la maison en pleine dépression !

MON FRERE
Alors que nous discutions encore, j'ai repensé à mon frère qui de son côté lisait la Bible et cherchait Dieu. Il fallait que je partage avec lui cette bonne nouvelle. Je suis allé en courant vers son domicile. Après quelques mètres, je l'aperçus se dirigeant d'un pas rapide vers notre maison. Nous nous sommes rejoints et je lui expliquai ce qui nous arrivait. Depuis bien des jours il n'était pas venu à la maison. Il priait pour nous régulièrement, et s'était senti poussé à revenir parmi nous. Les larmes aux yeux, nous sommes revenus ensemble chez nous ! Il y eut comme un conseil de famille lors de la visite des pasteurs. Afin que nous recevions une totale délivrance, l'évangile nous fut enseigné de manière plus précise.

VERS UNE TOTALE DELIVRANCE
Il fallait que nous nous convertissions, c'est à dire que nous tournions le dos à nos péchés et que nous saisissions par la foi, le pardon en Jésus-Christ. Il fallait mettre notre foi dans l'efficacité du sang de Jésus. Lui seul était capable de nous purifier de tous péchés. Nous avons accepté Jésus comme Sauveur et Seigneur. Par la confession de nos péchés, il y eu alors une séparation intérieure. Nous ne voulions pas laisser le moindre accès à Satan sur nos âmes. La Bible enseigne: "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner et nous purifier de toute iniquité". 1 Jean 1 : 8 Nous avons ainsi brisé en nous repentant, les pactes, contrats, serments que nous avions consciemment ou inconsciemment conclus avec le monde des ténèbres. Comme nous avions la ferme décision de mettre en pratique la parole de Dieu, le pasteur pria pour ma mère qui fut libérée de l' esprit de divination qui la tourmentait. Nous nous sommes consacrés à Dieu plaçant notre confiance dans l'autorité des Saintes Ecritures. Une séparation extérieure etait aussi indispensable. Nous avons détruit tous les objets occultes : livres, amulettes, gri-gris, objets de superstition, idoles, eau bénite, objets protecteurs, images de saints….et médailles ! Nous avons renoncé à notre manière de penser, d'agir et de parler selon le monde occulte. C'était un grand nettoyage ! L'aube d'une vie nouvelle !Actes 19 : 18-19-20 Je ne suis pas devenu chrétien par un "coup de baguette magique". La confession des péchés a été primordiale, mais j'ai du mettre ma vie en harmonie avec les exigences de la Parole de Dieu ! Je l'ai fait par amour pour Dieu et avec joie, parce que j'ai découvert que DIEU M'AIMAIT tellement qu'il avait donné son fils Jésus-Christ pour moi sur une croix. J'ai décidé de grandir dans la sainteté et la pureté et d'appliquer la Parole de Dieu dans ma vie. Après la délivrance des puissances des ténèbres, j'ai pu faire l'expérience des bienfaits de la guérison intérieure. J'ai appris à mettre ma foi dans les promesses et enseignements de la Parole de Dieu ! Je ne suis pas seulement devenu un chrétien, mais un disciple par une vie de consécration et d'obéissance quotidienne. Désormais je vis dans Sa grâce jour après jour, car Il a promis d'être avec moi jusqu'à la fin du monde et pour l'éternité dans son Royaume ! Toute ma famille s'est convertie à Jésus-Christ. Nos relations familiales ont été restaurées. Nous avons conduit bon nombre de personnes dans une relation personnelle avec LE CHRIST VIVANT, vainqueur de Satan et de ses séductions. L'enchantement et la divination n'ont plus de pouvoir sur nous. NOUS AVONS ETE LAVES PAR LE SANG PRECIEUX DE JESUS-CHRIST ! Ma mère ne dit plus la bonne aventure à ceux qui encore aujourd'hui viennent frapper à la porte. Elle les invite à s'asseoir et leur lit :Deutéronome 18 : 10-12 Aujourd'hui, je suis prédicateur de l'évangile. J'ai le privilège d'annoncer la Bonne Nouvelle sur plusieurs continents et de voir des foules de personnes faire l'expérience de la délivrance en Jésus-Christ. Le Seigneur me permet d'être à l'écoute de ceux qui connaissent les tourments de l'occultisme. Je les conduits par la grâce de Dieu dans la Foi au Fils de Dieu, et ils expérimentent aussi, la délivrance, le salut et la guérison Je puis affirmer à celui qui est en proie au piège de l'occultisme : "Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature ! Les choses anciennes sont passées, voici toutes choses sont devenues nouvelles".

L'Evangéliste
Franck Alexandre
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 09:28

Le langage du malheureux

La prière est le langage du malheureux. David, le Roi d’Israël, ne cessait de répéter : " Incline Ton oreille, ô Eternel, et réponds-moi; car je suis malheureux et indigent " (Psaumes 86:1). Et vous vous rappelez que l’un des plus grands psaumes qu’il ait écrit affirme ceci : " Lorsque le malheureux crie, l’Eternel l’entend " (Psaumes 34:6).

L’apôtre Paul m’a bouleversé avec sa vie spirituelle, sa lignée, son intelligence hors du commun. Et pourtant, il déclare que sa force réside dans sa faiblesse. Il essayait toujours de prouver aux autres et à lui-même qu’il n’était rien. La véritable prière est une communication dans les deux sens. Je parle à Dieu et Dieu me parle. Je ne sais pas comment l’Esprit établit la communication, ni pourquoi Dieu a besoin que je prie mais c’est ainsi que Dieu travaille.

 

"Lève-toi et prie !"

Un jour, alors que j’assistais à une conférence avec le Dr. V. Raymond Edman du Wheaton College, l’un des plus grands érudits chrétiens du pays, il nous raconta l’expérience qu’il avait vécue alors qu’il était missionnaire en Equateur. Il était tombé gravement malade peu de temps après son arrivée. Il avait été si proche de la mort que déjà on avait creusé sa tombe. Il suait à grosses gouttes et les râles de la mort nouaient sa gorge. C'est alors que, soudainement, il s’était redressé et s’était assis sur son lit, en disant à son épouse : " Apporte-moi mes vêtements ! " Personne ne savait ce qui s’était passé.

Bien des années plus tard, il racontait la même histoire à Boston : " Plus tard, une petite femme âgée, tenant un petit livre écorné et en piteux état, s’approcha de moi et me demanda : quel jour, dites-vous avoir été mourant ? Quelle heure était-il en Equateur ? Quelle heure était-il à Boston ? " Après qu’il eut répondu à la vieille dame, le visage ridé de cette dernière s’éclaira. Pointant le doigt sur son livre, elle dit : " C’est ici, vous voyez ? A deux heures du matin, Dieu m’a demandé de me lever et de prier - le diable essaye de tuer Raymond Edman en Equateur. " Et elle s’était levée pour prier.

Duncan Campbell raconte qu’il entendit un fermier qui priait dans son champ. Il priait pour la Grèce. Plus tard, il lui demanda pourquoi il avait prié. L’homme répondit : " Je ne sais pas. J’avais un fardeau en esprit et Dieu m'a dit : Prie, il y a quelqu’un en Grèce en situation difficile. J’ai prié jusqu’à être soulagé de ce fardeau. " Deux ou trois années plus tard, le fermier assistait à une réunion, et écoutait un missionnaire parler. L’homme décrivait une période de sa vie où il travaillait en Grèce. Il avait eu un grave problème. Quand ? Il y avait deux ou trois ans. L’homme échangea ses impressions, et découvrit que c’était à ce moment précis que Dieu avait partagé Son fardeau avec le fermier, sur une petite île au large de la côte écossaise, en lui demandant de prier pour un homme en Grèce dont il ne connaissait pas même le nom.

On dirait que le Seigneur propose des choses étranges. Peu importe ! Si le Seigneur vous dit quelque chose, persévérez dans ce qu’Il vous dit.

 

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 09:09





Jeudi, le 14 mai 2009
 –  Débutez votre journée avec Dieu !

« Le matin, je Te présente mes requêtes et j'attends avec confiance que Tu me répondes. » Psaume 5.3

Nous nous imaginons trop souvent que le monde tourne autour de nous, mais ce n'est pas le cas ! Au début de chaque journée Dieu nous rappelle qu'Il contrôle toutes les circonstances que nous pouvons traverser et qu'Il se sent concerné par chaque détail de notre vie, même les plus anodins.

Notre comportement chaque matin, dès notre réveil, donne le ton de la journée à venir. Essayez donc cette méthode : dès les premières minutes, isolez-vous quelques minutes avec Dieu. N'essayez pas de faire durer cette rencontre pendant une heure. Quelques minutes suffiront pour commencer. Exposez-Lui vos plans pour la journée à venir. Si vous avez un calendrier ou un agenda, consultez le en compagnie de Jésus. Et si vous rencontrez un souci particulier, remettez-le entre Ses mains. Peut-être appréhendez-vous une rencontre, une interview ou tout autre problème ? Demandez à Dieu de vous accorder de la sagesse, et, même s'Il ne vous donne pas la solution immédiate à vos problèmes, c'est peut-être parce qu'Il veut simplement que vous Lui fassiez confiance.

Il a prévu pour vous quelque chose de bien plus important, quelque chose que vous ne pouvez pas encore imaginer. Trop d'entre nous se lèvent déjà stressés, anxieux, sur le qui-vive, prêts à se précipiter ici ou là. Mais rien ne nous force à agir ainsi ! La journée commence, que nous le voulions ou non, alors pourquoi ne pas passer ces premiers instants en compagnie de Jésus ? Quelqu'un vous a offert mieux ? Nous pensons à quelque chose dès notre réveil, pourquoi ne pas consacrer à Dieu ces premières pensées ? Vraiment nous pouvons commencer la journée en Sa compagnie. Prenez une minute et méditez le verset suivant : « Rassasie-nous chaque matin de Ta bonté. Et nous serons toute notre vie dans la joie et l'allégresse » (
Psaume 90. 14).

Bob gass
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 21:48
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 08:25

La Prière

Par Leonard Ravenhill

Traduit de l'anglais par Sylvie Kremer

 

 

 

Il n’est rien de plus transfigurant que la prière. Les gens demandent souvent : " Pourquoi insistez-vous tant sur la prière ? " La réponse est très simple : parce que Jésus l’a fait. On pourrait changer le titre de " l’Evangile de Luc " en " l'Evangile de la prière " - c’est la vie de prière de Jésus. Les autres évangélistes relatent que Jésus était dans le Jourdain et que l’Esprit descendit sur Lui comme une colombe; Luc, lui, précise : " Pendant qu’Il priait, l’Esprit descendit sur Lui. " Les autres évangélistes disent que Jésus a choisi Ses 12 disciples; Luc, lui, affirme : " Il passa la nuit en prière pour le choix des douze. " Les autres évangélistes ajoutent que Jésus est mort sur la croix; Luc, lui, déclare qu’alors même que Jésus agonisait, Il pria pour Ses persécuteurs. Les autres évangélistes parlent de Sa transfiguration sur la montagne; Luc, lui, conclut en disant  qu' " Il fut transfiguré alors qu’Il était en prière. " Il n’est rien de plus transfigurant que la prière.

Les Ecritures déclarent que les disciples allèrent se coucher, tandis que Jésus s’en alla prier - ainsi avait-Il l’habitude de faire. C’était Son habitude de prier. Et pourtant, Jésus est le Fils de Dieu. Il était pleinement oint pour Son ministère. Si Jésus éprouvait sans cesse le besoin de prier, à combien plus forte raison, vous et moi avons-nous besoin de consacrer du temps à la prière ? Si Jésus y avait recours à chaque situation difficile, ne devrait-il pas en être de même pour vous et moi ?

L’histoire raconte qu’un groupe de touristes, en visite dans un charmant village, vit un vieil homme assis sur un mur. L’un des visiteurs demanda d’un ton snob : " N’y a-t-il pas de grands hommes nés dans ce village ? " Sans lever la tête, le vieil homme répondit : " Non, rien que des bébés. " Les grands hommes ont d’abord été des bébés. Les plus grands hommes de Dieu ont d’abord été chancelants dans les choses de l’Esprit. C. H. Spurgeon s’est converti à 16 ans et a commencé à prêcher à 19 ans. A 27 ans, on lui a construit un lieu de culte de 6000 places qui se remplissait au double les dimanche, soit contenant 12000 personnes, et en une fois les jeudi soirs. Comment ? Il s’attendait à Dieu. Il n’avait que Dieu. Il étudiait et il priait.

 

La prière du désespoir

C’est dans la solitude que Dieu forme tous Ses serviteurs. Connaissez-vous le secret de la prière ? C’est la prière en secret. Mais toi, quand tu pries, va dans ta chambre et ferme la porte " (Matthieu 6:6). On ne triche pas lorsque la porte est fermée et qu’on est seul. Impossible de parader. On peut impressionner son entourage mais on n’impressionne pas Dieu. 1 Samuel 1:1-15 relate le voyage annuel qu’effectuaient Elkana et son épouse, Anne, à Silo, pour adorer Dieu et offrir des sacrifices à l’Eternel. C’est à cette période qu’Anne se désolait de ne pouvoir enfanter un fils à son mari. Ce passage de l’Ecriture nous décrit son moment de prière où elle Lui expose sa stérilité. Il est écrit qu’Anne pleurait. Bien plus, elle pleurait de douleur. Elle répandait son âme devant l’Eternel. Son cœur était rempli de chagrin; elle avait l’amertume dans l’âme, elle était à bout, l’esprit abattu.

Voici donc une assez longue liste d’afflictions - chagrin, épreuve et tout le reste, qui pesaient sur les épaules de cette femme. Cependant, la clé de toute cette situation résidait dans le fait qu’elle était une femme de prière. " Au verset 20, il est écrit qu’elle reçut sa récompense : " Et il arriva, en son temps, après qu’Anne eut conçu, qu'elle enfanta un fils et elle lui donna le nom de Samuel, car, disait-elle, je l’ai demandé à l’Eternel. "

C’est ainsi que je dis souvent, et cela déplait, que Dieu ne répond pas à la prière. Il répond à la prière désespérée ! Votre vie de prière traduit votre confiance en vos propres capacités et votre foi réelle lorsque vous chantez : Les mains vides, je m’attache simplement à Ta croix. "  Plus vous avez confiance en vous, moins vous priez - et moins vous avez confiance en vous, plus vous devez prier.

Que dit l’Ecriture ? Elle dit que Dieu Se sert du moindre, des choses qui ne sont pas. Paul, dans 1 Corinthiens 1:28, dit que Dieu choisit les choses qui ne sont pas pour réduire à néant celles qui sont afin que personne ne se glorifie en Sa présence. Aujourd’hui, nous avons besoin d’être des gens "qui ne sont pas."

 

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 08:20





Mercredi, le 13 mai 2009
 –  Etes-vous dans la fournaise aujourd'hui ?

« Toute arme forgée contre toi sera sans effet. » Esaïe 54.17

Si vous pouviez discuter avec les trois adolescents Hébreux de leur expérience au coeur de la fournaise, en compagnie du Seigneur, voilà comment ils la décriraient peut-être :

« Les flammes nous enveloppaient, nos tuniques s'étaient embrasées depuis quelques minutes et pourtant notre peau demeurait intacte. Nous ne comprenions pas ce qui était en train de nous arriver. Puis, au milieu des braises incandescentes, quelque chose s'est mis à bouger. Nous n'étions pas seuls. Soudain, de l'âcre fumée qui se dégageait du brasier, s'est détachée une silhouette éclatante de lumière. Il ne nous a pas dit Son nom ; en fait Il ne nous a rien dit. Mais nous avons senti que Sa présence suffisait à nous protéger. Le savoir si près de nous remplissait nos coeurs d'une incroyable paix. Nous savions que le brasier continuait à brûler tout aussi violemment, et que la chaleur était toujours aussi intense, mais la clarté des flammes s'évaporait devant l'éclat de Sa personne.

Nous ne l'avons jamais revu. Il ne nous est apparu qu'à l'instant où nous avions tant besoin de Lui. Mais une chose est certaine, c'est que nous sommes heureux, aujourd'hui, avec le recul du temps, d'avoir été arrachés à la présence d'un vieux roi cruel et sanguinaire pour entrer dans la présence du Juste Roi ! Auprès de Lui nous avons appris que toute arme forgée contre nous serait sans effet, que nous serions capables de réfuter toute accusation levée contre nous car telle est la promesse du Seigneur à ceux qui Le servent. »

Traversez-vous aujourd'hui une épreuve intense ? Sachez que vous n'êtes pas seul : Dieu est au coeur de votre fournaise, à vos côtés. Rassemblez votre courage. Quand vous en sortirez vous Le connaîtrez mieux, vous Lui ferez davantage confiance et votre expérience rendra votre témoignage futur plus fort et convaincant.

Bob Gass

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 08:13

Lorsque j'étais étudiant, à Toronto, ma seule arme dans les prisons et les bas-fonds que je visitais, était la Bible. En Chine, j'ai souvent fait trente-cinq à quarante allocutions par semaine, qui n'étaient, somme toute, que des paraphrases de la Parole de Dieu. Je puis affirmer que pendant mes quarante et un ans de ministère, je ne me suis jamais adressé à un auditoire de Chinois sans avoir la Bible ouverte devant moi; cela me permettait d'affirmer : "Ainsi dit l'Eternel". Croyant que la simple prédication de l'Evangile suffisait pour amener des âmes à Christ, j'ai toujours agi en conséquence. Je n'ai jamais été déçu. Mon collègue chinois, un des hommes les plus consacrés que j'aie jamais connus, fut sauvé d'une vie de péché et de vices par la première allocution sur l'Evangile qu'il m'entendit prononcer.

Ce que je regrette le plus, en atteignant mes soixante-dix ans, c'est de ne pas avoir consacré plus de temps à l'étude de la Bible. Cependant, en moins de dix-neuf ans, j'ai lu tout le Nouveau Testament chinois cinquante-cinq fois. Cet éminent professeur de la Bible, le docteur Campbell-Morgan, déclare qu'il n'a jamais osé professer sur un livre de la Bible, avant de l'avoir lu au moins cinquante fois.

Il y a quelques années, un Monsieur qui était .à la Convention de Keswick y prit un tel amour pour la BIble, qu'il la lut ensuite douze fois en trois ans. Vous pensez peut-être que c'était un homme de loisir? Nullement, c'était un ouvrier qui partait chaque matin à 5 h 30 pour son usine.

La Bible n'était pas aussi négligée qu'aujourd'hui, quand les grands Réveils de 1857-59 éclatèrent en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Elle n'était pas si abandonnée au temps de Moody. Les lettrés chinois, sous la dynastie mandchoue, devaient savoir par cœur leurs grands classiques. Comment les lettrés des pays soi-disant chrétiens traitent-ils le plus grand des classiques?

Il est tragique de voir combien peu les représentants du Seigneur Jésus en Chine connaissent Sa Parole. Il y a trente ans, l'idéal d'un missionnaire était de connaître assez sa Bible pour ne pas avoir besoin de transporter avec lui sa Concordance. L'indifférence pour la Parole de Dieu, que professent actuellement beaucoup de missionnaires, viendrait-elle de ce qu'ils ont découvert un meilleur moyen de répondre aux besoins spirituels d'un monde pécheur ?

Enfin, la grande raison du Réveil doit être le désir d'exalter dans nos cœurs Jésus-Christ comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Le Christ est pareil au Mont Everest, qui domine l'immense plaine. Si nous voulons qu'Il habite en nous, il faut qu'Il prenne toute la place. Toute idole doit être détruite; Isaac, le bien-aimé, doit être placé sur l'autel. Il faut refuser au moi jusqu'à la moindre satisfaction. C'est alors seulement que nous pourrons voir s'ouvrir devant nous les plus vastes horizons.

On raconte que Mahmoud, le grand conquérant mahométan, détruisit au fur et à mesure de ses victoires dans le nord de l'Inde, toutes les idoles qu'il rencontrait sur son chemin. Il arriva dans la ville de Guggeratt, qui contenait une idole vénérée tout spécialement par les habitants. Les notables vinrent trouver le vainqueur et le supplièrent d'épargner au moins ce dieu-là. Ils lui abandonnaient tous les autres, mais si Mahmoud détruisait celui-là, ils préféraient mourir!

Ils plaidèrent leur cause avec une telle intensité que, pendant un instant, le cœur du général fléchit. Il lui semblait par trop cruel de priver ces pauvres gens de ce qu'ils aimaient mieux que la vie; mais il se souvint qu'il avait fait serment de détruire toutes les idoles. La volonté d'Allah était absolue. Il se fit apporter un marteau, et d'un coup terrible fendit l'idole en deux. A sa stupéfaction, il en sortit tout un flot de bijoux et de pierres précieuses. Les habitants de la ville en avaient fait une cachette, et ils espéraient que le vainqueur, en leur laissant l'idole, leur permettrait, à son insu, de sauver leurs richesses. Voyez la perte qu'aurait subie le vainqueur, s'il l'avait épargnée!

Y eut-il jamais une occasion pareille à celle qui fut donnée aux conducteurs spirituels de nos Eglises, à la conférence d'Edimbourg en 1910, d'abandonner leurs idoles ecclésiastiques et d'entrer en contact avec les richesses insondables du Christ? Il n'y a jamais eu dans les temps modernes, une réunion ecclésiastique qui ait suscité plus d'espoirs. Des leaders religieux étaient venus de toutes les parties du monde. Plusieurs espéraient qu'une ère nouvelle allait s'ouvrir pour les Missions. Le sujet du dernier jour était : "La Base de l'arrière (The Home Base". Ce sujet faisait naître la vision de magnifiques possibilités. Les Eglises des pays chrétiens, fortifiées par le Saint-Esprit, allaient envoyer des hommes qualifiés comme Paul et Barnabas. Avec de telles énormes ressources en argent et en vocations, le monde allait être évangélisé au cours d'une génération.

Hélas! ce n'était qu'un rêve. Je n'ai jamais éprouvé une plus vive déception que ce jour-là! De tous ceux qui parlèrent à cette grande réunion, trois seulement mirent l'accent sur le Saint-Esprit comme étant le grand facteur de l'évangélisation du monde. A écouter les discours prononcés ce jour-là, on était obligé de conclure, que pour donner l'Evangile aux païens, il suffisait d'avoir une meilleure organisation, des moyens matériels plus perfectionnés, un plus grand nombre de vocations masculines et féminines. Il y avait pourtant des symptômes, dans cette assemblée, qui faisaient prévoir que quelques étincelles de plus auraient suffi pour produire une explosion. Mais non! Il en aurait trop coûté de mettre à bas l'idole ecclésiastique!

Frères, l'Esprit de Dieu est toujours avec nous. La Pentecôte est à notre portée. Si le Réveil nous est refusé, c'est qu'une idole est encore adorée en cachette; c'est que nous mettons notre confiance dans les plans humains. Nous nous refusons à croire cette vérité immuable : "Ce n'est ni par la puissance, ni par la force, mais c'est par MON ESPRIT, dit l'ETERNEL DES ARMEES" (Zacharie 4/6).

Référence: Par Mon Esprit, Jonathan Goforth - Editions Viens et Vois

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 08:06





Mardi, le 12 mai 2009
 –  Gardez votre paix intacte !

« La sagesse d'en haut... est porteuse de paix... » Jacques 3.17

Ne vous est-il jamais arrivé d'avoir une discussion désagréable juste avant d'aller à l'église, un dimanche matin, et d'éprouver le sentiment d'être un parfait hypocrite pendant toute la matinée ? N'en soyez pas étonné : l'ennemi sait que la Parole de Dieu ne peut être semée dans notre coeur « que dans la paix » (Jacques 3.18), aussi fera-t-il tout ce qu'il peut pour vous empêcher de la recevoir et d'être béni en conséquence. Voilà pourquoi vous devez faire, à votre tour, tous vos efforts pour protéger votre paix ! La paix est source de force ! Si le Diable échoue dans ses tentatives pour vous déstabiliser, il perd son emprise sur vous. Il ne peut vous dominer que lorsque vous vous emportez et perdez le contrôle de vous-même. Il échafaude des plans pour vous voler votre paix, vous faire perdre contenance et vous forcer à tourner en rond ! Ne lui donnez surtout pas ce plaisir !

Jacques écrit : « La sagesse d'en haut est porteuse paix.» Dans le Message, Eugene Peterson paraphrase ainsi ce texte : « La vraie sagesse, la sagesse divine se manifeste à travers une vie empreinte de sainteté et se caractérise par une capacité à bien s'entendre avec les autres. La sagesse est douce et raisonnable, pleine de compassion et de bénédictions pour les autres, toujours d'humeur égale, dénuée de toute hypocrisie. Une communauté soudée et saine dépend de l'enthousiasme de chacun à vivre près de Dieu et récolte ensuite les fruits du labeur de chacun à s'entendre avec son prochain, chacun se traitant mutuellement avec respect, honneur et dignité » (v.17-18 LM). Remarquez que bien s'entendre avec les autres est un « labeur » pénible et difficile !

Aussi, la prochaine fois où vous commencerez à vous emporter contre quelqu'un ou quelque chose, posez-vous la question suivante : « Qu'est-ce que l'ennemi cherche à faire ? Si je me laisse contrôler par ces émotions, quelles en seront les conséquences ? » La joie vous déserte dès que le stress vous envahit, et en conséquence, vous perdez vite votre force, car « la joie du Seigneur est votre force » (
Néhémie 8.1). Priez donc, contrôlez vos émotions et gardez votre paix intacte !

Bob Gass

   
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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 14:19


Une amie m'a envoyé un mail ce matin avec cette vidéo et ce message

http://www.dailymotion.com/video/x8pfk7_stop-and-hear-the-music_school

"Il a commencé à jouer du violon un matin en janvier durant 45 minutes. A cette heure de pointe, vers 8h du matin, quelque 1000 personnes ont traversé ce couloir (pour aller au travail). Après 3 min, un homme a remarqué qu’un musicien jouait. Une minute après, le violoniste a reçu 1$. Peu après, un passant s’est appuyé sur le mur d’en face pour l’écouter mais il a regardé sa montre et a recommencé à marcher. Celui qui a marqué le plus d’attention fut un petit garçon qui devait avoir 3 ans. Sa mère l’a tiré, pressé mais l’enfant s’est arrêté pour regarder le violoniste. Finalement sa mère l’a secoué et agrippé brutalement afin que l’enfant reprenne le pas. Toutefois, en marchant, il a gardé sa tête tournée vers le musicien. Cette scène s’est répétée plusieurs fois avec d’autres enfants. Durant 45min de jeu du musicien, seules 7 personnes se sont vraiment arrêtées pour l’écouter un temps. Une 20ène environ lui a donné de l’argent tout en en continuant leur marche. Il a récolté 32 $. Personne ne l’a remarqué quand il a eu fini de jouer. Personne n’a applaudi. Sur plus de 1000 passants, seule 1 l’a reconnu. Ce violoniste est Joshua Bell. Il a joué les partitions les plus difficiles jamais écrites, avec un Stradivarius valant 3,5 millions de dollars. Le jour même, sa prestation au théâtre de Boston était « sold out » avec des prix avoisinant les 100 $/place. L’expérience a été organisée par le Washington Post pour une enquête sur la perception, les goûts et les priorités d’action des gens. Dans un environnement commun, à une heure inappropriée, pouvons-nous percevoir la beauté ? Nous arrêtons-nous pour l’apprécier ? La conclusion de cette expérience pourrait être : si nous n’avons pas le temps pour nous arrêter et écouter un des meilleurs musiciens au monde, jouant pour nous gratuitement quelques-unes des plus belles partitions jamais composées, avec un violon Stradivarius valant 3,5 millions de dollars, à côté de combien d’autres choses passons-nous ?"

S'ils n'ont pas reconnu Joshua Bell, dites vous bien qu'ils n'ont pas reconnu le Fils de Dieu lorsqu'Il est venu sur terre. S'ils n'ont pas été sensibles au talent de Joshua Bell, ils ne l'ont pas été davantage à l'amour du Fils de Dieu. Ils ont ignoré le Stradivarius de 3,5 millions de dollars et Ils ont ignoré le cadeau de la vie éternelle que leur faisait Jésus.

A côté de combien d'autres choses passons-nous ? Nous passons à côté du don de Dieu : Jésus, l'essentiel de notre vie, de l'amour de Dieu et de la Vie éternelle.

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